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Atsuhiko
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 |  Sujet: Les créations déjantées Mer 22 Juil - 20:38 | |
| Bonjour, bonsoir à tous !
Je vous présente le topic où je regrouperait toute mes créations écrites, celui-ci se remplira au fil du temps avec des histoires de plus en plus étranges, j'espère que vous saurez l'apprécier. Mais rappelez-vous, rien de bien sérieux ! 
- A la recherche du respect
- Synopsis:
Chaque semaine un nouveau chapitre. Cette histoire en trois tomes est née d'un délire avec un pote, notre héroïne se retrouve entraînée dans un monde sans respect et dans diverses péripéties totalement déjantées (et irrespectueuses), alors préparez-vous à rire car c'est du grand n'importe quoi. N'hésitez pas à relever le champ lexical du bateau, de la planche à pain, de la petite taille, des vagues et de la navigation en général, cordialement.
- Tome 1 : Le Vendée Globe:
- Chapitre 1:
Midi sonnait. Pour un lundi c'était le moment idéal pour se rendre au Rainbow, le bar qu'elle préférait. A cinq minutes de son travail c'était devenu son coin fétiche où elle se rendait régulièrement; pour un bar il était assez modeste et celui qui le gérait était très apprecié dans le quartier, un homme d'une cinquantaine d'années que tout le monde appelait Anathos, personne ne l'appelait par son prénom. En tout cas comme à son habitude elle s'y rendait afin de profiter de son temps libre, elle y allait davantage pour écouter les discussions et y prendre part de temps en temps sa commande n'étant presque qu'une excuse. Elle, c'était une jeune femme brune d'environ vingt ans, sa petite taille était compensée par des talons dont elle ne se séparait jamais. Elle portait la plupart du temps des vêtements un peu longs qui flottaient légèrement sur son corps frêle, une chemise cette fois-ci avec un débardeur et un jean délavé qui lui allaient étonnament bien, la rajeunissant encore plus. Non pas qu'elle ne se souciait pas de son apparence mais pour elle c'était loin d'être une priorité, l'absence de maquillage sur son visage témoignait de son authenticité. C'était l'impression qu'on avait lorsqu'on la voyait marcher dans la rue, le pas régulier. Elle s'arrêta brusquement face à la porte du bar, puis entra d'un air décidé en pensant déjà à sa commande, salivant d'avance. -"Pas de mineurs dans mon bar !" Lança directement l'individu de l'autre côté du comptoir. -"Votre bar ?" -"Ouais mon bar, tu sors l'écolière va t'acheter des bonbons." -"Eh regardez sa veste c'est une voile le bordel, même à Kiabi ils vendent pas ça elle se ferait recaler à Baboo !" S'exclama soudainement un lycéen installé à une table plus loin. -"J'ai vingt-et-un ans, et je doute que celui-ci soit majeur." Répondit-elle sans émotions, toutefois un peu agacée par ces remarques déplacées. -"Même avec tes talons t'atteins pas le bar tu veux quoi avec tes vingt ans ? C'est ta maman qui a vingt ans." Dit sèchement le vendeur avant de reprendre "Je clash pas les bébés, tu portes au moins des petit bateaux." Bon, d'un autre point de vue on ne voyait qu'une écolière dont le profil était aussi plat que du béton, mais n'exagérons pas je ne suis que le narrateur. -"Quoi qu'il en soit.. Où est Anathos ?" Répliqua-t-elle après un court blanc laissant malgré elle paraître son agacement, elle savait pertinemment qu'il était inutile de s'emporter face à ces personnes et c'est ce pourquoi elle tentait d'éviter de montrer ses sentiments, se créant comme une carapace. -"Anathos c'est plus son bar, c'est le mien et son nom va donc vite changer. Ce sera désormais le Charo, comme mon nom." Le prétendu nouveau propriétaire lança un regard hautain à la jeune femme puis s'efforca de reprendre, pourtant tenté de l'ignorer "Désormais sors, je ne veux pas qu'on voie d'enfants dans mon bar. Si tu dépasse un jour mon genoux tu pourras rentrer quelques minutes à nouveau" Termina-t-il avant de rire à haute voix, irrespectueusement. -"Moi je trouve que tu devrais faire du bateau, t'as déjà la voile et la planche il manque plus que le mat." Fit le lycéen, laissant éclater un fou rire dans le bar. Plus que suffisant pour la convaincre de partir elle rebroussa chemin en laissant échapper un petit soupir, pourquoi Anathos avait-il laissé son bar à une telle personne ? Rien n'avait laissé supposer qu'il avait des problèmes d'argent ou n'importe quelle autre raison valable pour léguer son bar adoré, pour une personne comme lui cela aurait été l'équivalent de laisser derrière soi une partie de soi-même et c'était d'autant plus surprenant qu'il l'ai fait sans prévenir. Tandis qu'elle restait immobile devant l'ancien bar Rainbow elle remarqua que les rues étaient assez agitées, qu'elles l'étaient dans le mauvais sens du terme. Les gens se critiquaient entre eux et apparemment les conflits étaient beaucoup plus intenses, beaucoup plus fréquents que d'habitude. Elle observait le spectacle qui s'offrait à elle stupéfaite, ne sachant comment réagir jusqu'à ce qu'elle se fit interpeller. -"C'est vous la marine ? On m'a dit que vous saviez faire parfaitement la planche dans l'eau, vous pouvez m'apprendre ?" Encore un crétin, elle ne prit même pas la peine de lui répondre et retourna chez elle, pressée de se reposer un peu. Son travail ne lui demandait pas de gros horaires, certes, mais il était plus que fatiguant. Ce qu'elle ne remarqua pas c'était que derrière elle, la personne qui l'avait interpellée était en train de mesurer sa taille en regardant l'écart entre son index et son pouce, fermant un oeil pour mieux voir. C'était la première fois qu'on la traitait de la sorte, sa taille n'était pas phénoménale mais elle mesurait bien au moins un mètre cinquante-cinq sans ses talons ce qui était tout à fait ordinaire. En marchant, elle réflechissait à ce qu'elle ferait une fois rentrée. Elle avait déjà mis de côté les récents évènements et était passée à autre chose. Tout de même elle s'était habituée à rester au moins une heure au Rainbow et ce changement brutal dans ses habitudes la dérangeait, si elle avait le numéro d'Anathos elle l'aurait bien appelé mais il était du genre distant et donnait son numéro de téléphone aussi rarement qu'il donnait son prénom, voir plus encore. Sur les dernières minutes du trajet elle se fit plus observatrice qu'à son habitude et continua de relever des comportement étranges, avec de la chance ce n'était que pour aujourd'hui, elle l'espérait en tout cas. C'est dix bonnes minutes après son départ du bar qu'elle arriva devant sa maison, une demeure très élégante qui lui revenait d'héritage se dressait face à elle et ses charges étaient en plus payées par un membre de sa famille, le comble. Là où elle habitait précisément c'était à côté de cette demeure, dans une plus petite maison de 60m². Pourquoi ? Car sa soeur Seledad avait occupé les lieux sous l'approbation de leur mère. Seledad était un petit bout de femme d'un mètre quarante environ, son caractère bien trempé était l'origine de nombreux conflits entre les deux soeurs et ces dernières essayaient donc par conséquent de s'éviter du mieux qu'elles le pouvaient. Seledad était l'aînée et elle la cadette, c'était une soeur tout du moins insuportable qui recevait sans cesse les faveurs de leur mère, les rares occasions où la famille se réunissaient elle changeait totalement de comportement et léchait les bottes des parents, la cadette s'amusait donc de la situation en lui mettant des bâtons dans les roues, elle aimait bien l'embêter après tout. La dure réalité avait voulue que ça soit une grande soeur égoïste et très bête, sans cesse la cadette profitait de sa sotisse et la menait en bateau. Non, elle n'était pas méchante, mais si vous connaissiez sa soeur vous comprendriez très vite. La jeune femme s'étira devant le portail de la demeure puis se dirigea vers ses modestes appartements, aussitôt rentrée elle regarda son courrier, elle avait reçue une lettre. "Chère madame. Bien ou bien ? Nous avons le regret de vous annoncer qu'une erreur semble avoir été commise, vous ne faites désormais plus partie de notre entreprise et serez ré-orientée vers un lycée adapté. Effectivement, après concertation de notre équipe nous avons conclu que votre CV était faux et que vous n'étiez pas majeure, un long débat a ainsi eu lieu pour déterminer le milieu adapté à votre personne et nous avons décidé de non pas vous inscrire en collège malgré l'avis de certains, mais en lycée. Nous nous excusons de la gêne occasionnée. Mashallah, l'équipe d'Un bateau pour deux." Impossible à croire, c'était obligatoirement une blague. Elle remis la lettre dans son enveloppe puis la glissa dans la poche arrière de son pantalon avant de pénétrer chez elle. Beaucoup de choses s'étaient déroulées en l'espace d'une heure, elle songea à ne plus y repenser et s'installa devant sa télé, augmentant le volume pour mieux entendre les informations. -"C'est un JT spécial ! Avis à toute la population ! Nous annonçons que le respect à été volé, nos agents sont actuellement en train de le rechercher partout sur terre, si vous l'avez vu contactez-nous immédiatement ! Je répète, le respect a disparu ! Que des arabes sur cette planète, il est où le troisième Reich ?" L'émission se coupa brutalement et un grand silence prit place... Tout ceci n'était qu'une blague n'est-ce pas ?
- Chapitre 2:
Apparemment le respect avait disparu, c'était difficile à croire mais jusque-là cela expliquait beaucoup de choses. Elle ressortie - après quelques instants passés à réfléchir - la lettre de sa poche afin de la relire, dans de telles circonstances il fallait envisager que son contenu soit tout à fait sérieux et s'il l'était elle serait vraiment assignée à un lycée même si l'idée ne lui plaisait guère. Dans le coin inférieur gauche figurait la signature du chef d'entreprise accompagnée d'un tampon, l'écriture était également la sienne et un homme de son caractère ne se permettrait pas cette blague, l'hypothèse la plus tangible se révélait donc être que le contenu soit véridique. Aussitôt qu'elle le réalisa elle sortit de chez elle en trombe et accouru à son lieu de travail, les habituelles vingt minutes de trajet se raccourcirent à dix et très vite elle se retrouva face à l'entrée du bâtiment. Cet élan de fougue ne lui ressemblait guère mais la situation l'avait laissée s'emporter, tout ce qu'elle espérait désormais était que cette lettre n'ait été qu'une simple et stupide farce, rien de plus. Elle n'en aurait été que trop soulagée, elle ne pouvait pas se permettre de retourner au lycée et de se faire traiter comme une enfant sans agir pour l'empêcher. Elle n'avait jamais considéré son visage enfantin comme étant un défaut mais désormais cela lui posait problème, se rajeunir de deux ou trois ans lui valait d'être exclue de son travail, ce simple détail la ferait retourner dans une classe qu'elle avait quitté cinq ans auparavant ! Si elle avait réellement rajeuni elle ne s'en serait pas plaint, mais dans ce cas là tout se basait sur des malentendus qu'il fallait résoudre au plus vite. Pendant cinq minutes au moins, elle resta à l'entrée sans que personne n'arrive, ce laps de temps lui paru être une éternité. S'était-elle trop emportée ? Elle profita de ce délai pour réfléchir sur la lettre qu'elle avait reçu, ils avaient hésité à l'envoyer au collège et l'avait inscrite au lycée, logiquement elle serait donc en seconde. Au-delà de ça le problème était plus conséquent, si la disparition du respect était vraie alors ce n'était que le début des complications, pourtant elle ne se sentait pas devenir insolente alors pourquoi son entourage l'était-il devenu si soudainement ? Au bout de cinq, puis dix minutes, la sonnette où la jeune fille appuyait incessamment fit arriver un employé assez exaspéré du boucan qui ne s'arrêtait pas. -"Vas-tu arrêter jeune fille ? Sinon Jérémie viendra te manger." -"J'aimerai m'entretenir avec le gérant." Dit-elle avec sérieux afin que sa demande soit prise en considération." -"Repasse avec ta maman." -"Ecoutez." Elle prit une inspiration et continua "Je travaille içi mais il y a eu un malentendu, il faut que je m'entretienne avec votre supérieur. Il m'a même remis une lettre qui prouve qu'il y a des raisons pour que je me présente devant lui, il faut que je règle un malentendu. Je suis l'employé qui est arrivé en février, vous vous souvenez ? Depuis tout ce temps, maintenant que l'on est en fin août vous devriez me reconnaître Bill." Elle lui sourit pour qu'il accepte de la laisser entrer. -"Ah oui bien sûr !" -"Eh bien voilà, j'ai crû que vous m'aviez oubliée." -"Je rigole, repasse avec ta maman petit fille. Et si tu insiste je te baffe, je prend ma main comme ça et je te fais un revers. Tu comprends ? Bam, vlam, dans ta tête. Pars maintenant s'il-te-plaît avant que ma main ne te baffe." Dès qu'il finit sa phrase il fit demi-tour et retourna travailler, encore une fois elle n'avait pas le dessus. Abandonner si tôt n'était pas permis, elle comptait bien repasser tout les jours jusqu'à ce qu'elle puisse s'entretenir avec son ancien supérieur, un simple employé effronté ne lui ferait pas perdre de vue cet objectif. Respirant un grand coup elle observa sereinement le bâtiment, un sentiment nostalgique l'envahit. Elle n'avait quitté ses bureaux que depuis trois heures tout au plus et ils lui manquaient déjà, elle avait le pressentiment qu'elle ne pourrait plus jamais y retourner et que tout ses collègues l'avaient oubliée. Sur le chemin du retour elle s'installa sur un banc pour réfléchir un peu à tout ce qu'il lui était arrivé, c'était le banc d'un parc pour enfants la plupart du temps désert. Elle avait toujours trouvé sa basse fréquentation étonnante puisque ce parc était très beau, en plus des installations pour enfants il y avait des bancs à l'ombre et au soleil, sur la pelouse et sur les graviers pour pouvoir se reposer tranquillement. Cela convenait à tout les goûts et l'ambiance lorsque le calme s'installait était enchanteresse, elle avait le don de calmer les esprits. Très vite elle se laissa bercer par le son du vent sur les feuilles, jusqu'à ce qu'elle commence à s'assoupir. -"Regarde maman, la fille elle dort !" -"Ferme ta bouche chérie, t'es adoptée." -"Mais c'est pas vrai, papa et maman vous êtes mes parents." -"Ta maman je sais pas c'est qui, mais c'est pas moi en tout cas. Moi je suis juste là pour l'argent de ton père et ça m'étonnerai pas que tu sois adoptée vu sa tête. Toi aussi t'es vilaine, t'es plate comme la fille qui dort sur le banc, quand tu te mets de profil on te voit plus ! Quand tu es à cinq mètres de profondeur dans l'eau et que tu fais la planche tu remontes comme une bouée !" -"Mais maman..." La fille qui commence à sanglotter essuie péniblement ses larmes. -"Sèche tes larmes ma puce, tu pleureras à la maison quand tu feras la vaisselle et on économisera du savon comme ça" La jeune ex-employée était à moitié endormie sur le banc et les quelques paroles qu'elle avait cru entendre la tira de son sommeil. Lorsqu'elle rouvrit les yeux il n'y avait plus personne, sa montre indiquait sept heure il fallait qu'elle se dépêche de rentrer ! Sa pause dans le parc lui avait éclairci l'esprit, il fallait qu'elle soit sûre et certaine de cette histoire de vol de respect c'est pourquoi dès son retour elle irait faire des recherches sur internet, une histoire d'une telle ampleur devait être racontée ailleurs que sur la télévision, laquelle ne marchait plus d'ailleurs. Arrivée devant sa demeure une idée lui traversa l'esprit et l'amusa un instant, si tout le monde devenait irrespectueux alors peut-être que sa soeur qui l'était déjà était au contraire devenue respectueuse. Pour s'en assurer, elle sonna à la porte de la maison de sa soeur qui aurait dû être la sienne, puis attendit qu'on vienne lui ouvrir. -"Oh c'est toi, t'es plus petite qu'avant j'ai l'impression." Les deux soeurs s'observèrent un brève instant, le silence disait tout. Comment la plus petite, pourtant plus âgée, pouvait trouver intelligent de critiquer la taille de la seconde ? Celle-ci se retint de rire. "Bon, tu veux quoi au juste ? Tu devrais aller jouer avec tes amies, t'en as déjà pas beaucoup." -"Excuse-moi, je croyais que t'étais devenue intelligente mais j'ai dû m'être trompé. Je vais te laisser alors tu dois être très occupée avec toutes tes amies, je crois que tu en as presque autant que moi mais tu es plus proche du zéro cependant" Dit-elle, c'était sec et efficace, de quoi se satisfaire soi-même. Elle ne laissa pas Seledad reprendre et s'en alla chez elle pour s'informer un peu, la laissant clouée à sa porte d'entrée comme une idiote. Elle savait désormais que les conséquences de la disparition du respect ne marchaient que dans un sens, dommage, elle aurait bien souhaité avoir une soeur au quotient intellectuel plus élevé. Cela fait, elle rentra chez elle et déposa sa chemise sur un ceintre, sa maison était petite mais très chaleureuse, tout cela lui convenait très bien ! Une fois bien installée dans son salon elle commença à grignoter tout en cherchant des informations, le respect devait bien être quelque part s'il avait disparu. Pendant trois heures, sans pause, elle chercha frénétiquement des renseignements sur son ordinateur. Elle devait trier le vrai du faux et à vrai dire il n'y avait déjà pas grand chose, le peu d'indices qu'il était possible de trouver étaient eux-même bien dissimulés. Au bout de la quatrième heure elle retomba pour la dixième fois sur la même phrase, elle s'efforca d'en conclure que c'était vrai. C'était à peine croyable mais tout les médias le répétaient, tous sans exceptions affirmaient que c'était vrai et de toutes les informations accumulées ces quatre dernières heures, ce fut la seule qu'elle accepta de croire. Le voleur avait laissé un message. "Le respect ? Je vous le laisse si vous voulez. Trouvez-le ! Je l'ai caché quelque part dans ce monde !" Elle nota la phrase sur son portable et ferma la page, elle ne comptait pas tarder davantage il n'y avait rien de plus à savoir. Le respect avait été volé, une seule personne savait où il était et personne ne savait qui c'était. La fatigue se faisant ressentir, elle mis de côté cette histoire pour l'instant et se leva de son siège, aucune raison de veiller tard après tout. Elle saisi son savon le petit marseillais ainsi que ses vêtements de rechange puis se dirigea vers la douche, elle laissa couler l'eau une bonne demi-heure au moins avant d'en sortir. Elle sécha ses cheveux bruns mi-longs au sèche-cheveux puis enfila des habits propres avant de se glisser dans son lit. Allongée sur le dos elle observait le plafond, le regard vague. Une dernière fois avant que la journée ne touche à son terme, elle se pinça la joue.. Elle ne rêvait pas, c'était incroyable mais vrai, on avait volé le respect et elle se sentait maintenant gênée de dormir dans une couverture Winnie l'Ourson.
- Chapitre 3:
Neuf heures tapante, la chambre baignait désormais dans une douce lumière provenant de la fenêtre au-dessus du lit où dormait la jeune fille. Polluxex était une ville paisible où chaque matin résonnait le chant des oiseaux, particulièrement en été la ville était assez animée. En faite, chaque saison avait son charme et son lot de surprises. Tandis qu'elle ouvrait lentement les yeux en s'étirant nonchalement, elle tourna la tête vers son réveil avec le sentiment d'être forcée à se lever malgré l'appel de son lit. Aucune raison de changer les habitudes. Elle comptait bien se rendre à son travail et petit à petit elle se leva puis saisit les habits préparés la veille, elle se débarbouilla mécaniquement dans sa salle de bain puis mangea ses petits lu et ses frosties avant de partir. Sur le chemin elle ne croisa personne à sa grande surprise, le trajet se fit ainsi dans le plus grand calme et aucune des personnes lui disant habituellement bonjour le matin ne se montra. Pas grave, elle avait son objectif bien en vue et entrerait dans ses anciens bureaux en se mêlant à la foule d'employés, aussitôt qu'elle l'aurait fait elle se dirigerait vers le bureau de son patron et règlerait le malentendu. Tout était prêt, s'il fallait des preuves pour consolider ses arguments elle les avait dans ses poches : carte d'identité, CV, documents de travail et autres papiers. Le silence extérieur n'était pas plus mal, le chant des oiseaux furent les seuls à l'interrompre et permettaient à la demoiselle de se remettre en tête ce qu'elle dirait à son supérieur, aucun argument ne viendrait à bout de sa version des faits qui figurait parmi les meilleures envisageables. Après quelques minutes de marche elle arriva à destination, plutôt loin l'entrée, elle décida de s'installer et d'attendre le moment opportun. Cinq minutes, puis dix s'écoulèrent avant que les employés n'arrivent. Elle avait relâché son attention et avait manqué de rater sa chance, fort heureusement pour elle son timing s'était révélé être parfait et elle se retrouvait désormais au centre de la foule, suivant le rythme des pas. C'est dans ces circonstances qu'elle s'infiltra dans les bâtiments, elle trouvait désolant d'avoir à aller jusque-là mais faisait avec, espérant que ça ne dure pas. A l'intérieur des locaux elle s'étonna de voir que tout avait changé, ils n'avaient plus rien à voir avec ce qu'ils étaient un jour plus tôt et étaient soudainement devenus très spacieux. Les murs étaient peints dans un rouge sombre et des bruits de machines résonnaient dans les couloirs, les employés ne montraient aucun enthousiasme à travailler, suivant la cadence sans broncher tels des robots. La scène à laquelle la jeune fille assistait l'étonna énormément et elle réalisa vite qu'elle aurait du mal à trouver le bureau de Monsieur Chavirage, s'il était toujours le gérant bien évidemment. Tout en se questionnant là-dessus elle explorait les lieux en cherchant du regard la porte du bureau, elle avait l'impression de n'avoir jamais mis les pieds içi et pourtant. -"Tu es perdue petite ?" Lui demanda gentiment un employé. C'était un homme d'une vingtaine d'années dont la coiffure lui donnait du charme, il suscitait chez la jeune femme une certaine sympathie malgré le fait qu'elle ne l'ai jamais vu. -"Euh.. Non." Dit-elle, marquant une courte pause avant de reprendre. "Enfin est-ce que vous pourriez m'indiquer où se trouve le bureau du propriétaire ?" L'homme n'attendit pas qu'elle finisse de parler pour retourner à ses occupations, la fille laissa échapper un petit "hé" de mécontentement et il se retourna vers elle. -"Le bureau est au treizième étage." Finit-il par dire, ignorant que son interlocutrice était déjà venue sur les lieux. Même si tout avait changé récemment, un étage n'aurait pas pu apparaître dans un bâtiment de dix paliers, il mentait. -"Mais il n'y en a que dix !" L'homme lui tournait de nouveau le dos et elle l'interpella avec le même petit cri de mécontentement. -"Ah tu es toujours là ! Tu es perdue petite ?" -"Où est le bureau du gérant ?" -"Il suffit de tourner à gauche au bout de ce couloir." -"J'en revient, ce sont les toilettes.." -"Ah bon." Conclut-il avec indifférence. Il recommença à essayer de partir et ne se retourna plus cette fois-ci, quel dommage qu'une personne à l'air si sympathique ait un caractère tout autre. La jeune fille essaya de demander à d'autres personnes mais aucune ne la prit au sérieux, certains se moquaient d'elle, d'autres lui indiquaient de mauvaises directions, ses efforts furent vain. Elle ne baissa pas les bras pour si peu ! Elle fouilla les cinq premiers étages et continua de questionner les individus qui traînaient par là, elle préféra finalement passer au dernier étage plutôt que de s'y rendre en dernier, supposant que le bureau avait plus de chances d'y être, puis monta avec peine les nombreuses marches des escaliers faisant office de passage principal, l'ascenseur ayant été curieusement retiré. A chaque étage où la porte de l'ascenseur aurait dû se trouver, le même papier était collé avec marqué dessus en gras "cheh, Cheh, CHEH !", une blague de mauvais goût de toute évidence, ce n'était pas ce qui manquait ces derniers temps. Une fois les dernières marches franchies, elle constata que la porte du dernier étage était verrouillée et qu'un autre papier y était collé avec un grand "CHEHx1000" écrit dessus, elle rebroussa chemin et commença à contre-coeur à fouiller les étages neuf à six. Encore une magnifique journée qui s'annonçait, le bureau n'était dans aucun des neuf étages accessibles. Comment s'y prendre alors ? Elle enquêta toute la matinée jusqu'à se faire repérer et virer des locaux, ces évènements la décida à envoyer une lettre de réponse à la même adresse, elle le fit aussitôt rentrée. Jusqu'au soir elle ne bougea pas de chez elle, écrivant la lettre avec minutie avant de la poster et de prier pour qu'elle fasse effet, c'était sa chance de tout réparer, elle avait glissé dans l'enveloppe tout les papiers attestant de son identité. Une fois de plus elle s'endormie dans son lit d'enfant Winnie l'Ourson et compta les moutons, cette nuit-là fut difficile et des plus désagréables pour elle, la jeune fille ne trouva le sommeil que deux heures après son coucher, rêvant de naviguer sur les mers sur un petit bateau, libérée et délivrée de tout.
- Chapitre 4:
Cinq jours plus tard, une réponse à sa lettre arriva. L'attente interminable avait porté ses fruits et si tout se passait bien il n'y aurait qu'une poignée de jours la séparant de son retour dans le monde du travail. Une fois la lettre saisie elle s'empressa de retourner chez elle et de déchirer impatiemment l'enveloppe pour en lire son contenu, l'heure de vérité sonnait ! "Wesh. Bien ou bien ? Nous aimerions vous remercier de l'envoi de votre lettre, la présence des documents nous aura été grave utile afin de procéder à votre inscription dans votre lycée de secteur et par la même occasion nous nous sommes permis de rectifier les erreurs présentes sur ces documents officiels. Votre carte d'identité et quelques autres éléments ont été rectifiés, vous êtes ainsi officiellement Mme.Petit Bateau née le 12 février 1999 à Auswitch. Félicitations pour ce nouveau statut ma gueule et nos remerciements de nous accorder tant de considération en nous offrant un papier pour écrire une réponse. Mashallah, l'équipe d'Un bateau pour deux." Aussitôt qu'elle termina de lire, les documents attestant de son identité envoyés précédemment tombèrent au sol. Bouche bée, elle réalisa ce qui lui arrivait. La jeune femme resta sous le choc pendant quelques instants, elle ou plutôt petit bateau (nous l'appelerons comme ça désormais car j'en ait marre de dire elle) froissa la lettre et serra les dents, les coudes sur la table elle s'appuyait le front sur ses mains, prenant sur soi. Pourquoi cela se passait-il ainsi ? Elle ne méritait pas ce qui lui arrivait, on venait de lui détruire son identité sous les yeux et de la jeter dans un lycée comme une gamine, que pouvait-il lui arriver de pire après cela ? Petit bateau resta dans cette position quelques minutes, le tic-tac de l'horloge comblant le silence dans lequel elle tentait vainement de retenir ses larmes, c'était une scène des plus tristes à voir. L'idée de ne rien pouvoir y faire était frustrante, sa lettre n'avait même pas été lue et on s'était servit du verso encore vierge pour y écrire une réponse. Si cela ne représentait pas une preuve de la disparition du respect alors qu'en était-il !? Soudainement la sonnerie de sa porte d'entrée la tira de ses pensées, elle essuya ses larmes avec le revers de sa manche et jeta la lettre à la poubelle avant d'aller ouvrir. -"Eh bah alors, c'est quoi cette tête d'enterrement ?" Lança dynamiquement la jeune femme qui se tenait au pas de la porte. Elle s'appelait Louis, c'était sa meilleure amie. Oui vous avez bien entendu, Louis, c'est un prénom de garçon, je crois que ses parents ne l'ont pas respectée. Hum, bref. -"Entre, je vais t'expliquer" Lui répondit-elle après avoir lâché un léger soupir. Une discussion animée suivit pendant une vingtaine minutes, les deux amies semblait toutes deux ne pas avoir été affectées, par chance vraisemblablement. Petit bateau lui raconta tout ce qu'il s'était passé depuis le début, espérant reçevoir quelques bons conseils de la part de son amie. Une fois l'histoire terminée, les deux femmes se regardèrent droit dans les yeux, c'était difficile à croire. -"Alors ?" Demanda petit bateau, d'un ton inquiet. -"Sacrée histoire.. Il ne me semble pas l'avoir remarqué avant que tu me le dises, le respect aurait disparu ? Je pense que tu devrais aller dans ce lycée, tout redeviendra comme avant je te le promet, mais en attendant ne fais pas de bêtises. Même si cela te paraît absurde, suis les demandes que l'on te fais et ne tente rien de trop audacieux, le problème se règlera de lui-même." -"J'imagine que je n'ai pas le choix... Merci d'être passée tout de même, je comprends ton point de vue et je vais suivre tes conseils." Conclut-elle avant de raccompagner Louis. Ne rien tenter de stupide, hein ? Il faut croire qu'après tout elle ne pouvait rien y faire, suivre le mouvement sans protester était son unique solution pour ne pas s'attirer plus d'ennuis qu'elle n'en avait déjà. C'était dur de se résoudre à cela, mais tant pis. Encore 20 jours avant la rentrée des classes.. Brrr, un frisson lui parcourut le dos, cela ne lui plaisait pas du tout, mais l'idée de recommencer pouvait être amusante non ? Elle aurait de bonnes notes sans se prendre la tête, elle s'amuserait à recommencer ses années de lycéenne, pourquoi ne pas tout mettre de côté durant cette période après tout ? C'était décidé, dans 20 jours elle serait une lycéenne tout à fait normale, en attendant elle pouvait se permettre de passer ses soirées à enquêter sur ce drôle de phénomène, elle pouvait bien se le permettre si elle ne prenait pas de décision trop audacieuse. Qui avait volé le respect ?
- Chapitre 5:
-"Mince, je vais être en retard !" S'écria Petit Bateau en sautant de son lit, commencant à se préparer comme si rien n'avait changé. Elle s'habilla maladroitement puis saisi une tartine, il ne fallait pas être en retard le premier jour ! Sac sur l'épaule, elle arriva pile à l'heure devant le lycée Rosa Tribord, le meilleur lycée du coin. "Hmm.. Où est l'auditorium ? Je dois m'y rendre pour qu'on m'indique ma classe." Dit-elle à voix basse, avançant sans regarder devant elle, jusqu'à heurter quelqu'un et perde l'équilibre. -"J'ai l'impression d'être rentré dans quelquechose.." Se demanda le jeune lycéen. -"Aie.. Oui, tu m'es rentré dedans !" S'exclama Petit Bateau, encore par terre. -"Bah, cela devait être mon imagination, il n'y a rien içi." Conclut-il avant de repartir. -"... Bon, l'auditorium." Cinq minutes plus tard notre lycéenne arriva à l'auditorium et se trouva une place, pas la mieux placée tout du moins. Après une courte attente, son tour d'appel vint. Elle avait tout prévu, la veille, la jeune fille s'était introduite dans l'établissement pour changer le nom sur les feuilles d'élèves, personne ne l'appelerait Petit Bateau ! Désormais, ce serait son vrai prénom. -"Et la dernière élève de la classe de secondes numéro dix-neuf, Petit Bateau !" Un blanc prit place dans l'auditorium.. Légèrement blasée, elle se leva petit à petit. Lorsqu'elle se dressa sur ses deux jambes, de faibles pouffements de rire se firent entendre d'un peu partout, fronçant les sourcils elle avança jusqu'à sa classe et se dirigea dans la salle appropriée. Evidemment, une fois arrivé dans la salle de cours, la seule table disponible était la plus petite, cassée dans le coin du fond. Inutile de s'énerver, Petit Radeau.. Enfin je veux dire Petit Bateau, commença à observer les élèves de la classe. Les groupes ne s'étaient pas encore formés, se faire des premiers amis serait une tâche aisée. Il y avait beaucoup de monde, tandis que le professeur parlait, elle sorti discrètement de son sac la liste des élèves, puis se récita les noms dans sa tête. -"Kévain, Chinchong (ce doit être le chinois), Bobby, Claire Chazal, Charlie, Matuidi, Justin Bridou, Raaaaaayan, Pierre Roche, Maçon.. Oh, ces deux-là sont juste à côté de ma table, ils ont l'air de parler, je vais essayer d'écouter.." -"Qu'est-ce que tu pense des filles de la classe ? Elles sont plutôt jolies non ?" Demande Maçon. -"Ouais, on a eu de la chance. Je pense que la plus jolie est Claire Chazal, je vais aller lui parler après." Répondit Pierre. Rien d'intéressant, elle commença à regarder les deux personnes d'après, Mathias et Matuidi. -"Eh, ça te dis de faire un classement ? On va classer les bonnets des filles, ça marche par ordre alphabétique je crois, plus c'est proche de A plus c'est petit." Commença par dire Matuidi -"Y'a du niveau, les deux de devant je dirait C et B, ensuite C et C, puis F." Proposa Mathias. -"Regarde là-bas, deux tables plus loin, une fille nous regarde bizarrement." Fit remarquer Matuidi. -"Ah bah elle, c'est au moins du AAA. Je crois que c'est du parpaing, ou peut-être du chêne, en tout cas c'est creux. Plat comme un plateau, comme une planche à pain, plat comme ma table. Du triple A !" Répondit Mathias, avant de commencer à tâter sa table. -"Qui est-ce que tu traites de parpaing !?" S'écria Petite Chaloupe.. Euh Petit Bateau, promis c'est la dernière fois ! Bref, elle réalisa ensuite que tous la regardait et qu'elle venait de se lever subitement et d'hurler dans la salle. Rouge de honte, elle se rassied et commença à regretter amèrement son action. -"Quelque chose cloche avec elle." Dit Maçon à Pierre. -"Tu crois qu'elle a du rembourage ?" -"..."
- Tome 2 : L'attaque de Mobi:
A venir..
- Tome 3 : La revanche:
A venir.. Aussi
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Aree
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Mer 22 Juil - 21:50 | |
| OM.G... Cette histoire, c'est à la fois terrible et drôle, et bien entendu totalement irrespectueux XDDD
mais.... je fais 1m58!!! ne t'en prends pas aux petits, pitiéééééé! XD |
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Atsuhiko
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Mer 22 Juil - 21:59 | |
| Désolé, la petitesse est le maître mot de cette aventure. Mais pas de souçis l'histoire va partir encore plus en vrille dans des délires qui laisseront étrangement sous-entendre un minimum de scénario, c'est que le début ^^ ! Chapitre 2 mercredi prochain. |
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Say'
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Mer 22 Juil - 22:39 | |
| Waw. Je crois que j'aime bien x)
C'est bien écrit et sans fautes (en tout cas je n'en ai pas vu..)
Les deux seuls petits problèmes (pour moi..) ce sont que tes phrases sont un peu longues (j'ai le même soucis quand j'écris) et que du coup les tournures sont un peu bizarres, dans le sens où parfois je ne comprend pas bien le sens du premier coup.. Après c'est peut-être moi qui ne suis pas habituée etc... Ça m'arrive quand je suis fatiguée :')
Sinon j'aime énormément l'histoire (du moins pour le moment) et JE SUIS CONTENTE : je suis plus grande que l'héroïne :3
*danse de la joie solo dans sa chambre à 23h40*
M'bref... Hâte de lire la suite ~ |
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Atsuhiko
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Mer 22 Juil - 22:48 | |
| Heureux de l'entendre, je me suis posé la question avant de faire le topic, est-ce que l'histoire plaira ? Si c'est le cas alors c'est tant mieux ! Pour les phrases j'essaie de faire gaffe à la ponctuation, j'aime pas vraiment enchaîner des phrases courtes donc des fois j'exagère sur la longueur apparemment haha. J'espère que vous suivrez l'avancée de l'histoire, ce qui est fun c'est aussi que le narrateur lui-même ne la respecte pas parfois  |
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Jeu 23 Juil - 7:52 | |
| C'est amusant. J'aime bien les histoire déjanter !
Au début tout parait normal est après sa part dans un mainfuck total. x)
Vivement la suite, je l'attend de pied ferme ! =D |
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NaNaOsakiSan
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Jeu 23 Juil - 8:42 | |
| xD C'est trop cool, j'ai hâte de lire la suite ! Ca change de ce qu'on peut déjà lire ici, j'aime è.é
Juste un soucis au niveau de la ponctuation : je trouve qu'il n'y en a pas assez. Phrases trop longues et manque de virgule. Enfin, c'est mon avis mais pour la longueur des phrases je suis pas la seule ! Çà essouffle à la lecture et oblige parfois à relire pour en comprendre bien le sens, alors fait attention la prochaine fois ^^ |
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Atsuhiko
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Mer 29 Juil - 20:04 | |
| Chapitre 2 disponible, trouvez l'allusion à One Piece haha. |
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NaNaOsakiSan
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Mer 29 Juil - 20:39 | |
| Facile à trouver le clin d'oeil xD (même s'il est un peu bizarre dans le contexte >.>). Sinon, j'ai eu moins de "mal" à lire ce deuxième chapitre. J'ai l'impression que tes phrases sont moins longues, peut être mieux ponctuées donc c'est cool ^w^ J'ai juste noté un pitit truc bizarre : - Spoiler:
- Atsu a écrit:
- Pendant cinq minutes au moins, elle resta à l'entrée sans que personne n'arrive, ce laps de temps lui paru être une éternité. S'était-elle trop emportée ? Elle profita de ce délai pour réfléchir sur la lettre qu'elle avait reçu, ils avaient hésité à l'envoyer au collège et l'avait inscrite au lycée, logiquement elle serait donc en seconde. Au-delà de ça le problème était plus conséquent, si la disparition du respect était vraie alors ce n'était que le début des complications, pourtant elle ne se sentait pas devenir insolente alors pourquoi son entourage l'était-il devenu si soudainement ? Au bout de cinq, puis dix minutes, la sonnette où la jeune fille appuyait incessamment fit arriver un employé assez exaspéré du boucan qui ne s'arrêtait pas.
Ce n'est pas une incohérence à proprement parlé puisque tu dis "cinq minutes au moins" mais de rappeler "cinq puis dix minutes", je trouve ça bizarre. Personnellement, j'aurai zappé un des deux pour le remplacer par quelque chose de plus vague comme :"Pendant ce qui lui paru une éternité" ou autre paraphrase du genre. Ca m'aurait moins choquée ê.e
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Atsuhiko
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Mer 29 Juil - 21:35 | |
| Il faut le prendre comme ça : Elle attend devant les bâtiments pendant 5 minutes, rien ne se passe alors elle va sonner au portail pendant encore plus longtemps. De mon côté je viens de finir le chapitre 5, il est pas très long mais c'est un enchaînement de situations drôles haha. Quand je rentre des Açores je vous poste deux chapitres d'un coup pour rattraper le retard |
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NaNaOsakiSan
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Jeu 30 Juil - 8:08 | |
| Je me suis demandée si justement, c'était pas ce que tu viens de me dire, mais dans ce cas, je trouve que c'est mal expliqué. Il manque quelque chose qui fait la liaison. Enfin, c'est pas un soucis très grave, il n’empêche pas la compréhension du texte, c'est juste que c'est un peu flou >.< |
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Atsuhiko
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Jeu 30 Juil - 13:01 | |
| Oui, au départ je voulait juste le montrer à quelques potes, donc je me suis dit (comme ils sont pas très doués dans ce domaine) que ce n'était pas nécessaire d'être particulièrement vigilant sur les détails. Mais pour la suite je serait plus attentif aux erreurs, merci de tes remarques ! |
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NaNaOsakiSan
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Jeu 30 Juil - 13:48 | |
| Bah je comprends que ça soit fait vite fait xD Après comme j'ai dit ça se comprends donc ça va o/
Et bah... De rien =D En espérant que mes remarques soient constructives >.<' |
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Atsuhiko
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Jeu 27 Aoû - 17:46 | |
| Nouveau chapitre en ligne ! J'attends vos retour |
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NaNaOsakiSan
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Ven 28 Aoû - 8:34 | |
| Encore de bons chapitres ! J'aime bien les blagues sur tout ce qui touche au monde marin qui reviennent, ça donne une sorte d'identité à l'histoire '^'
Juste 2/3 petites précisions :
- s'il te plait, mets des majuscules aux noms des marques T.T;
- on envoie jamais ses papiers d'identités originaux dans un courrier (et même d'une autre façon d'ailleurs), c'est toujours des photocopies qu'on donne, du coup ça sonne un peu faux :/
- et je ne suis pas certaine qu'il soit aussi facile de modifier des papiers d'identité (surtout sans le consentement de la personne concernée...), tu aurais pu la faire inscrire au lycée dans l'état, il n'est pas rare de voir des personnes de plus de 20 ans dans une classe de lycéen ^^
(ah ! et je crois que tu es super optimiste pour le courrier en 5 jours xD Avec la Poste, ça serait plus du 10 jours pour qu'ils reçoivent et 20 jours pour qu'elle ait sa réponse =D) |
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Atsuhiko
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Sam 29 Aoû - 21:29 | |
| D'accord d'accord pour le nom des marques, mais pas besoin de faire gaffe aux autres détails x)
Merci pour ton avis encore une fois, les prochains chapitres sont en cours d'écriture, je vais m'appliquer. Mon plus gros défaut c'est que c'est à 90% de l'impro totale lol, pour ma prochaine "histoire" je me mettrait bien au point sur le scénario à suivre avant d'écrire. |
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NaNaOsakiSan
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées Dim 30 Aoû - 11:23 | |
| Bah parfois, suffit juste de se relire 2/3 jours après écriture pour améliorer ^w^ Après, c'est vrai que ce ne sont que des détails '-' |
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| | Sujet: Re: Les créations déjantées | |
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