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| Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 | |
| Auteur | Message |
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KeyTsubasa Sensei
Messages : 1123 Réputation : 12 Inscription : 13/10/2014 Age : 28 Localisation : Mon appart Humeur : Feufeu !
| Sujet: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Mar 25 Nov - 10:55 | |
| Coucou,
Voilà alors vous m'avez motivé à écrire la suite ^^ Je viens de le relire 3 fois après avoir mis 1h30 à l'écrire xD Je vous présente donc le chapitre 1 du premier acte des aventures de 127
J'espère qu'il ne reste pas trop de fautes et qu'il vous plaira
Merci de votre soutien et bonne lecture ! - Acte I, Chapitre 1:
ACTE I : Le début d'un nouveau monde. Chapitre 1 : Une rencontre inattendue. Tout en courant, elle s'aperçut que le garrot commençait à se détendre.
Non ***** !! Tu tiens tiens tiens !! Asile de MERDE même les camisoles sont POURRIES, comme la chair ! De la chair putride !! PUTREFACTION !!!!!! Non non, putifier = danger = nécrose... C'est joli le noir !
La mort ne l'effrayait plus à présent, elle avait goûté à quelques minutes de liberté et ça personne ne pourrait les lui enlever.
Hôpital... Non ils vont me retrouver ! Pharmacie... Oui ça c'est bien !! Si pas de coopération je menace et je gagne ! Oui c'est ça, médocs, MEDOCS !!!!! NOOOOOOOOOOOOOOON pas ça, les médocs ça rend fous... Mais je suis déjà folle !
Ses crises de nerfs, enfin ses cris commençaient à attirer du monde, des fenêtres d'immeuble commencèrent à s'ouvrir. Les passants la regardaient à la fois intrigués et apeurés par le spectacle de cette folie. Mais tous ces gens ne faisaient que regarder, aucun ne s'inquiétait du sang qui recommençait à couler de son poignet.
"Bah alors c'est beau hein le malheur des autres ! Vous regardez quoi là hein ? Vous voulez ma photo, une dédicasse peut être ! Cassez vous HUMANITE DE MERDE ! C'est chacun pour soi. Bande de CON ! Toujours à regarder les autres, c'est drôle hein vos vies MISERABLES que vous HAISSEZ ! Ca vous fait quoi de me voir ainsi, ça vous REJOUI le malheur des autres tout ça parce que votre vie c'est de la MERDE !"
Face à ces mots et aux yeux emplis de haine de 127, les passants commencèrent à partir d'un pas pressé, le voisinnage referma ses fenêtres. Ces mots emplis d'une vérité horrible ne faisait pas plaisir à entendre. Elle entendit au loin des bruits de chiens, des chiens renifleurs, c'était certainement l'asile. Elle s'empressa de fuir vers d'autres rues. Pour la première fois, ses yeux exprimaient un soupçon de peur. Qui n'aurait pas peur de retourner dans une cellule blanche après avoir goûté à la chaleur du soleil couchant, à la fraîcheur du bitûme le soir et à la douceur du vent dans son cou et ses cheveux.
Déjà, la cellule n'est plus blanche mais rouge,rouge, coquelicot, fleur, SANG de MORT !! C'est beau le rouge mais manque du noir, nécrose !! Ahahahahhah
Bon ruelle à gauche : Petite et sans issue, possibilité de s'y cacher mais les chiens nifflent. Rue droit devant bonder de monde : Gens trop curieux, vicieux, CRADES. Ruelle à droite : Etroite mais longue, possibilité de rejoindre autres endroits.
LOGIQUE.
Elle opta pour la bonne solution soit aller dans la ruelle de droite. Elle commença à s'y engouffrer et vu le spectacle déplorable des ruelles sombres : un sans-abris qui couchait dehors avec juste un vieux tapis déchiré pour couverture, des poubelles jonchées d'objets avec ou sans valeurs, des restes de sécrétions diverses sur les murs, des vêtements en lambeaux... En bref, une ruelle des plus néfaste reflétant la cruauté de cette humanité.
Elle avança rapidement sans trop regarder autour quand sa course s'arrêta.
BOUM
BOUM
BOUM
Son coeur faiblissait. Elle ne souffrait pas mais elle avait perdu beaucoup de sang avec ce garrot détendu.
"MAUvais..."
Elle s'évanouit, la tête juste à côté d'un sac poubelle remplit de boîtes de conserves, de couches, de serviettes hygiéniques, de viande pourries et autres déchets communs. Son corps devenait de plus en plus froid, elle était paralysée sur ce sol glacé, dans ses yeux de la haine et de la joie s'entremélaient. La haine car cette liberté fut trop courte et les gens de l'asile allaient la retrouver. De la joie car si elle mourrait, elle mourrait libre.
Un homme descendit des escaliers de secours de l'immeuble pour jeter ses poubelles, il ne s'attendait pas à trouver une jeune fille évanouie à côté des ordures. Il la regarda attentivement, fixa ses yeux noisettes avec intensité et toucha son bras gelé.
“Je l'ai trouvé.”
Il la pris dans ses bras et la porta jusqu'à l'intérieur de son appartement. Tout ce qui restait dans cette ruelle c'est ce clochard, ces sécrétions, des sacs poubelles et surtout un sac, celui de ce mystérieux homme, contenant divers outils de chirurgie et surtout une main coupée.
Il enleva doucement le garrot de 127 qui était imbibé de sang, il remarqua l'aspect camisole de ce garrot mais n'y prêta pas plus attention. Il observa avec attention la plaie, assez profonde, elle avait coupé une artère, néanmoins comme c'était le poignet et non l'intérieur du coude qui était endomagé le sang s'écoulait plus lentement. Il l'emmena dans une chambre qui avait des allures d'atelier chirurgical plus que de chambre de jeune homme. Il couvrit Matricule de draps et couverture pour faire remonter se température et il lui transfusa de son sang, étant O négatif et donc donneur universel il savait que cela ne risquait rien.
Il profita de son inconscience pour la regarder plus attentivement. D'abord ses cheveux châtains légérement ondulés qui lui arrivaient aux épaules, puis ses yeux noisettes avec de petits triangles ambrés près de son iris. Il remarqua sa peau d'une blancheur étonnante c'est en descendant ses yeux sur son buste et ses bras qu'il remarqua son bracelet d'hôpital, enfin d'hôpital psychiatrique. Dessus son matricule et son âge. Il regarda vite fait puis le jetta au sol. Il prit le temps d'observer ses mains, les ongles coupés très court, presque trop et emplis de crasse et de sang. Il en déduit que l'état de son poignet avait été provoqué par sa volonté. Les irrégularités de sa plaie corrélaient cette hypotèse. Il décida de rester à côté d'elle pour qu'elle ne soit pas seule au réveil mais aussi pour être sûr qu'elle ne fuirait pas.
Du côté des infirmiers, des chiens et de la police, la piste s'arrêta à la petite ruelle. En effet, l'odeur de la main coupée perturba les chiens et la police devait enquêter sur ce cas avant de s'occuper de 127. Ce fut d'ailleurs la cause d'une tension entre les infirmiers et les policiers :
“Mais enfin on ne peut pas la laisser dans la nature, dit le gros balèze d'un ton assez énervé au policier.
-Ecoutez, votre patiente est partie avec une hémoragie, à l'heure qui l'est elle doit être en train de crever seule dans une ruelle. Cette main coupée avouez que c'est important, c'est peut être une preuve d'homicide. Votre patiente va juste mourir, on retrouvera son cadavre demain dans la journée et comme ça tout le monde sera satisfait. Vous ne l'aurait plus sur le dos et ça nous fera une psychopathe de moins en liberté, affirma ce policier assez pragmatique.
-Et si on ne la retrouve pas ?, lui demanda le gringalet d'un air autain.
-On la retrouvera.”
Les deux infirmiers repartirent en direction de l'asile et les policiers appelèrent des renforts.
L'homme regarda discrètement par la fenêtre les girofares et les enquêteurs. Il avait l'air soucieux mais la tournure des événements ne l'inquiétait pas plus que ça. En effet, dans cette ville les horribles histoires étaient monnaie courante donc les policiers faisaient leur travail tranquillement que ce soit pour un meurtre, un cambriolage ou une simple dispute de couple. Il s'assit près de 127 et contrôla son état à chaque heure de 21h ce soir à 13h le lendemain matin.
C'est à cette heure que Matricule ouvrit les yeux. Elle ne reconnaissait rien, ce n'était pas l'asile, pas sa cellule, pas la cour de l'hôpital psychiatrique et non plus la ruelle. Elle commença à s'agiter et le jeune homme posa sa main sur son bras. Mauvaise idée, elle attrapa fermement celle-ci et le regarda avec cruauté.
“Qui t'es toi ? Qu'est c'que tu m'as fait ?, demanda 127 énervée
-Tu devrais te calmer, ton état n'est pas encore tout à fait stable et si tu bouges trop tes sutures vont s'ouvrir, répondit-il calmement.
-Des sutures ? Oh je vois monsieur est le BON SAMARITAIN qui sauve les demoiselles en détresse. MON CUL ! Tu comptes me faire quoi hein ? Me violer ? Essaie un peu et ta ***** de perf tu la prendras dans l'oeil, ça fera un beau SPLOUTSH ! Yahah ahah, elle lui dit ça d'un ton menaçant très sérieux mais s'emportat au rire cruel sur la fin.
-Je ne suis pas le bon samaritain mais je ne compte pas pour autant te violer ou te frapper. Non, je t'ai aidé pour une tout autre raison.
-Et on peut savoir c'que c'est ?
-Tu le sauras bientôt.
-J'aime pas les secrets alors tu vas répondre ou tu fais SPLOUTCH ! Ahahahah”, cette image d'un oeil éclaté par une seringue l'amusait énormément.
Elle voulu s'approcher de lui pour lui faire peur mais son coeur eu un petit soubresaut qui l'arrêta, encore des séquelles de sa blessure.
“Je te l'avais dit. Bon je vais quand même me présenter histoire que tu sois plus à l'aise, je n'ai pas envie de me battre tout le temps avec toi. Mon nom est Stein, Oliver Stein. Je suis professeur en neurologie, psychologie et psychanalyse. Mais pas seulement, je cherche des liens. Je t'expliquerais ça en temps voulu. Je t'ai soigné car je sais que tu vas pouvoir m'aider à résoudre certains mystères.
-Pourquoi t'es pas en cours MONSIEUR LE PROF' ?
-J'ai arrêté d'enseigner depuis 1 an pour certaines raisons.
-Pourquoi j'aiderais un connard qui m'garde enfermée ?
-Tu n'es pas enfermée et si tu veux partir, tu le peux. Mais je te conseille d'attendre que ta blessure guérisse un peu plus. Et puis tu n'as pas envie d'en savoir plus sur toi même ?”
COMMENT ? Personne sait que j'me rappelle pas. Souvenir, souvenir palalalalla. Ah ***** ! C'est qui ce ah me gonfle j'vais le découper, tronçonner, tuer, manger ? Tu crois qu'il a bon goût ? Goûter, gâteaux, chouchoux, chair fraîche ! Viande ! J'ai FAIM !!
“Je sais parfaitement qui je suis : MATRICUUUUUUUUUUUUUUUUUUUULE 127 avec bien les T et prononce bien sinon je te grave le T sur la joue ! J'ai 22 ans et je viens de l'hôpital, l'asile, la PRISON psychiatrique, psychose ! De Winchire !
-Et avant ça ?
-J'ai toujours été la bas. Avant c'est le néant, le trou, le VIDE tu sais comme le crâne des gens ! Ahahah
-T'en es certaine ?”
Elle ne répondit pas. La méfiance montait en elle, comment un parfait inconnu pourrait en savoir plus qu'elle sur son passé ? Néanmoins, s'il était professeur peut être avait-il étudié son cas et donc la connaissait.
OUTIL, ce Oliver est un outil de jardin. Non ! Un outil de brico... NON ! C'EST MON PASS VERS LE SAVOIR. Utiliser des gens pour savoir... Bizarre non ? Tout le monde le fait ! L'homme outil de l'homme ! Oui c'est ça !
“Je reste pour le moment, l'instant !
-Je m'en doutais. Tu veux du thé ou un chocolat chaud ?”, demanda-t-il avec un grand sourire.
Il lit mes pensées, pas PENSER pas PENSER MAUVAIS !!!! Arg je veux...
“Les deux”, répondit-elle d'un air boudeur.
C'est la première fois qu'elle rencontrait quelqu'un d'extérieur à l'asile mais surtout c'est la première fois qu'une personne la voyait comme une humaine et non comme un matricule. Pour elle c'était à la fois destabilisant et plaisant.
SURPRISE !! Bizarre et gentil, ça existe les gentils ? NON ! Monde gris, tous des SALAUDS ! Mais... Matricule 127 se posait encore des tas de questions.
Dernière édition par KeyTsubasa le Mar 25 Nov - 11:29, édité 1 fois |
| | | Tilysa Sensei
Messages : 1598 Réputation : 9 Inscription : 10/11/2014 Age : 32 Localisation : La planète lointaine Humeur : Tu es heureux ? Y'a intérêt :D
| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Mar 25 Nov - 11:17 | |
| Tous simplement: J'adore ! L'histoire d'une déranger qui parle toute seule dans la rue, tu la bien d'écrit et franchement c'est génial ! L'histoire est vraiment prenante, l'univers est bien glauque (comme je les aimes ^^), Et tu mes une réalité du monde, comme le clochard qui étais allongée au milieu des poubelles comme une ordure ou alors les passants qui évitent le regard des gens louches. Tu as du talent :=D
J'attend la suite ! |
| | | KeyTsubasa Sensei
Messages : 1123 Réputation : 12 Inscription : 13/10/2014 Age : 28 Localisation : Mon appart Humeur : Feufeu !
| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Mar 25 Nov - 11:32 | |
| Merci beaucoup c'est gentil ^^ J'aime bien dépeindre les côtés sombres du monde ça relache beaucoup quand j'écris des trucs qui me révolte En tout cas merci pour tes compliments (je trouve pas que j'ai tant de talent que ça mais si tu le dis ^^')
La suite arrivera quand j'aurais un autre élan d'inspiration/de motivation comme ce matin ^^ |
| | | Chizu-San Posteur du dimanche
Messages : 37 Réputation : 0 Inscription : 23/11/2014 Age : 30
| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Mar 25 Nov - 13:35 | |
| C'est super bien écrit ! J'aime beaucoup et j'attends déjà la suite ^^ Je rejoins Tilysa dans son avis, tu t'es bien débrouillé, on ressent bien la folie du personnage et j'aime bien l'ambiance du récit. |
| | | KeyTsubasa Sensei
Messages : 1123 Réputation : 12 Inscription : 13/10/2014 Age : 28 Localisation : Mon appart Humeur : Feufeu !
| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Mar 25 Nov - 14:28 | |
| Merci je suis contente que vous soyez sensibles aux émotions de mon personnage Merci beaucoup |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Jeu 27 Nov - 18:58 | |
| J'ai hâte de lire la suite ! J'adore tout simplement. Rien à dire '.'
Il y a juste une chose qui me turlupine un peu, quand 127 a des crises de nerfs, j'arrive pas à savoir si ça se passe dans sa tête ou si elle parle tout haut. Parce que j'ai toujours cru que tout ça, c'était dans sa tête mais au vu du commentaire que tu fais sur les passants, on dirait qu'elle parle tout haut... |
| | | KeyTsubasa Sensei
Messages : 1123 Réputation : 12 Inscription : 13/10/2014 Age : 28 Localisation : Mon appart Humeur : Feufeu !
| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Jeu 27 Nov - 19:07 | |
| Merci :3
Et bien quand ses crises sont en italiques c'est dans sa tête et quand je mets les guillemets c'est à voix haute ^^ Ca dépend les moments |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Jeu 27 Nov - 19:11 | |
| Ok, c'est bien ce que je pensais, c'est juste "Ses crises de nerfs, enfin ses cris commençaient à attirer du monde, des fenêtres d'immeuble commencèrent à s'ouvrir" qui m'a fait douter un peu >.< |
| | | KeyTsubasa Sensei
Messages : 1123 Réputation : 12 Inscription : 13/10/2014 Age : 28 Localisation : Mon appart Humeur : Feufeu !
| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 Jeu 27 Nov - 19:47 | |
| Tu vois faut suivre ton instinct ;D |
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| Sujet: Re: Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 | |
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| | | | Matricule 127 Acte I, Chapitre 1 | |
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