Connexion
Nom d'utilisateur:
Mot de passe:
Connexion automatique: 
:: Récupérer mon mot de passe
Les posteurs les plus actifs du mois
Le Deal du moment :
Réassort du coffret Pokémon 151 ...
Voir le deal

Partagez
 

 Culture Visuelle Du Japon

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Dango

Dango
Posteur du dimanche
Posteur du dimanche

Masculin
Messages : 15
Réputation : 0
Inscription : 10/03/2013
Age : 32
Localisation : Toulon
Humeur : *-*

Culture Visuelle Du Japon Empty
MessageSujet: Culture Visuelle Du Japon   Culture Visuelle Du Japon EmptyMer 5 Juin - 8:23

un post assez particulier qui explique tous se qui faut ( le titre explique lui meme le post ^^ )



Culture Visuelle Du Japon Minito10





Culture
populaire et nationalisme dans le Japon contemporain






I
La question de la guerre : l'impossible oubli




  1. Une
    technologie au service de la paix: les mangas robots jusqu'aux
    années 1960





Le
manga est un genre très lié à la guerre.
La bande dessinée
continue pendant la guerre.
Beaucoup de dessinateurs se sont
retrouvés à écrire des ouvrages de propagande pour le
gouvernement.


La
mémoire de la seconde guerre mondiale:



  • Tetsuwan
    Atomu: En 51, et au début des années 60, à la télévision.
    Media mix (vente d'accessoires pour enfants…). C'est un robot qui
    est inventé par le professeur Tenma pour recréer son enfant
    disparue, recueilli par un autre professeur. Héro qui combat le
    mal. Apparait en 51, dans le magazine shonen. Le manga s'appelait à
    la base Atomu Taishi
    アトム大使
    (l'ambassadeur
    Atom) lié à l'époque à l'Histoire.

  • Tetsujin
    28gō
     鉄人28.
    Histoire d'un robot qui s'appelle Kaneda Shōtaro qui est
    télécommandé. On va utiliser des moyens subconscients pour
    retrouver les peurs notamment en science-fiction.



  1. Construction
    identitaire et héroïsme du kamikaze


Senkimono
manga
戦記物マンガ
Les
américains se sont retirés et tous ce qui pouvait raviver le
nationalisme (trop de seconde guerre mondiale, les ninjas, les arts
martiaux).
Apparition des mangas sur la guerre: en 1963
ゼロ戦レッド、en
1963 shidenkai no taka (Chiba Testuya), en 1967 Akatsuki sentōtai
(dans le magazine où était paru ce manga, on pouvait gagner des
médailles/drapeux nazi et américains). Les codes du genre: une
administration lourde, …



  1. De
    la position de victime à l'antimilitarisme dans la seconde moitié
    des années 1960


Higaishaishiki
被害者意識:
sentiment de conscience d'être victime.
Le japon n'accepte pas
ses torts dans l'agression d'autres pays d'Asie pendant la seconde
guerre mondiale.


Hadashi
no gen (gen aux pieds nus, de Nakazawa Keiji, en 1973): œuvre
semi-autobiographique qui avait 6 ans à Hiroshima. Il va ne faire
que des mangas sur les guerres et le nucléaire.



  1. La
    pluralité des discours sur la guerre


Certaine
homogénéité autour de la guerre.
Description du Japon comme
nation victime, une conspiration entre le gouvernement et les
militaires.


Ne
pas oublier l'effet de genre et l'effet de codes. Les ennemis peuvent
devenir des amis.



  • Yoshimi
    Shunya: Hanbei Shinbei
    反米 親米
    Position
    par rapport à l'américaine.


Okada
toshio, Ano Hideaki (réalisateur d'evangelion)


Les
otakus de nos jours sont plus fermés sur l'Entertainment japonais,
tandis qu'avant ils étaient plus ouvert sur l'Amérique.


Gen
d'hiroshima et Opening Daicon TV: description du souffle de la bombe.





II
Le chauvinisme de Yamato



C'est
la première fois qu'on produit un anime avant le manga.


Uchû
senkan yamato
 宇宙戦艦大和
diffusé
en 1974 au Japon, et est réadapté en manga par Matsumoto Reiji
(auteur d'albator, galaxie express).


Navire
de la seconde guerre mondiale abattue par l'armée américaine et
ressemble beaucoup à la version spatiale de Uchû senkan yamato.


Satō
Kenji observateur de la culture japonaise, écrit un livre en 1992
"Godzilla et Yamato étroite démocratie" avec des
références avec la japonéité.


N°7
d'aout 1980, magazine mensuel; entretien de Nishizaki Yoshinobu
(producteur) est à l'origine du projet à propos de la série Yamato
(diffusé depuis 6 ans).


Ian
Buruma

Occidentalism (début des années 2000) les occidentaux sont souvent
critiqués (les américains y compris)



Orientalisme
d'Edward Said (stérétotype des orientaux).


Oshii
mamoru

est le réalisateur de Ghost in the shell, Skycrawlers… des romans
et des essais dont "la réalité de la guerre" 2008 dans
lequel il évoque le Yamato (les jeunes n'ont plus conscience de la
réalité de la guerre, et de leur faire ressentir les sentiments).


En
2005, Otoko tachi no Yamato: film qui raconte le dessin d'une femme
va apprendre que son père était sur le cuirassé Yamato (à
l'occasion du 60
ème
anniversaire) suivi d'un flashback de 75% du film.


Hotaru
no haka, 1988 réalisé par Takahata Isao (le tombeau des lucioles).


Hannya
- Oretachi no Yamato:



Aikoku
sentai dainippon
愛國戦隊大日本 (l'escadron
patriotique du Grand Japon) 1982


Sentai
/ tokusatsu. Anno Hideaki


Zenepuro
(
ゼネプロ,
l'abréviation de zeneraru purodakutsu
ゼネラルプロダクッ、le
nom du groupe d'amateurs auteurs du film) avec cette accroche "Kibun
ha mou fashizumu"
気分はもうファシズム
(prêt
pour le fascisme).



  • Idéaux
    socialistes, point de vue politique

  • Polémique
    mensuelle

  • Volonté
    commerciale (RPG, maker, vente de modèle-kit de robots)


Isukâchuri
イスカ-チュリ,
vol.25, 24 décembre 1983.


Dankai
sedai, génération baby-boom. En grande partie impliqué dans les
mouvements de la fin des années 60 d'extrême gauche. Génération
appelée zenkyōtō.


VS

Shinjinrui新人類,
parodie communiste. Relativisme qui utilise des références
complexes avec de l'auto-parodie qui met mal à l'aise un certain
nombre de spectateurs.


Okada
Toshi (Gainax), dans "la conquête du monde est-elle possible"



"Le
nationalisme de moquerie japonaise" parle des nouvelles
technologies …
 jusque
la fin des années 70, la jeunesse prend parti à la politique …


2
channel, forum sur lequel on est anonyme dans lequel on peut lancer
un sujet (otaku, senkaku …). 90% des messages sont xénophobes,
racistes …





III
manga éducatif et identité nationale



Milieu
des années 80, apparition de mangas éducatifs.


Yoshimoto
takaaki, fin des années 80 (grand philosophe) était inquiet sur les
mangas.


Gakushū
manga; manga éducatif


Ishinomori
Shōtarō, Introduction à l'économie japonaise en manga, 1986:
adaptation en manga d'un roman sur l'économie.


Nihonjinron:
type de littérature


Rappel:
Manga éducatif sur l'économie japonaise ainsi que ses difficultés
(trop d'exportation et pas assez d'importation)

niveau automobile, s'ils ouvrent des usines en France pour créer des
emplois, les américains et européens augmenteront le quota de
voiture japonaise.


Salaryman

travaille plus longtemps (rentre vers 21h-22h-23h voir plus) et donc
plus de productivité. Vision très normative réalisé par la
culture populaire avec ce manga : Nihon Keizai Nyūmon de Ishinomori
Shōtarō, qui fait partie du groupe Tokiwasō (Tezuka Osamu), il a
aussi réalisé Kamen Rider, cyborg 009 …
Ishinomori Shōtarō
est connu pour ses propositions contre la censure, président de
l'association de mangaka contre la censure, dessin un peu vieillit,
old school, n'évolue pas.


Nihon
Keizai nyūmon sera publié à 2 millions d'exemplaires.


"Made
in Japan Comic version" de saitōtakao (Golgo 13)

1987 Adaptation autobiographique

Auteur: Morita Akio, pdg de Sony.
Internationalisation, Sony:
image positive.


Honda
1989


Ministère
de l'éducation commande un manga (histoire du Japon)

nihon no rekishi (1989-1993) d'Ishinomori shōtarō, manga éducatif

48 volumes (10000 pages).


Idéologie/politique:
Sharon Kinsella, adult manga

manga éducatif donne un regard révisionniste et montre sous un jour
positif de grandes entreprises.


Sur
la question d'Ishinomori Shōtarō, dans les années 70 il a
participé à un pamphlet (mouvements de gauche antiimpérialisme) il
avait envoyé une illustration (requin impérialiste américain avec
dessous un poisson plus petit avec le drapeau japonais, une sirène
pacifique).





IV
la normalisation sociale et le nationalisme quotidien dans le manga
d'entreprise




  1. Le
    salaryman comme personnage et lecteur de mangas





Le
salarymanmanga est centré autour d'employés japonais.
Un de ces
mangas est Kachō Shima Kōsaku dessiné par Hirokane Kenshi publié
à partir de 1983 est encore de nos jours publié dans le magazine
Morning (public adulte). Raconte le parcours d'un chef de section
dans une grande entreprise.
Manga avec que des hommes, il
rencontre plein de femmes avec ses voyages d'affaires, marié. Dans
un ouvrage paru en 2001 "Les 80 principes pour devenir comme
Shima Kōsaku",






Série
qui s'oppose à Salaryman kintarō de
Motomiya
Hiroshi
.
Série plus récente dans les années 90 (commence en 94) publié
dans le magazine Young Jump (pour adolescents, jeunes adultes).
Yajima Kintarō est un Bōsōzoku (motard …). Il va aider un vieux
qui se fait taper par des yakuzas et ce vieux est le président d'une
grande entreprise de construction et pour le remercier, il va
l'embaucher.


Dans
ces mangas salaryman, ils décrivent des situations sociales et les
lecteurs sont eux-mêmes des salaryman

les mangaka sont en quelques sortes des salaryman.


Tsurumi
shunsuke

(historien de la culture japonaise, célèbre dans les années 70),
il a appelé Genkai Geijutsu (
限界芸術art
limite) fait par des amateurs pour des amateurs. On peut parler
aussi de ce ce terme Kyōdōtai
共同体
(communion
nationale, groupisme).



  1. Consolidation
    de l'identité japonaise à travers les mangas d'entreprise


Ce
type de manga centré sur le quotidien possède un lien lié avec la
société.
Les salaryman sont les samouraïs des temps modernes
(se battent avec des claviers d'ordinateurs).


Nationalisme
culturel (plus de nationalisme militaire) basé autour de la défense
de l'identité japonaise (nihonjinron, nihonbunkaro).



Rappel:
Les nihonjinron (puissante sur les années 70,80):



  • Point
    ethnique

  • Idée
    de Shimaguni (caractère insulaire du Japon)

  • La
    question linguistique (originalité de la langue japonaise)

  • Les
    relations humaines particulières (l'Amae: indulgence)

  • Discours
    sur la japonéité (famille, hiérarchie).


Ces
mangas ont tendance à renforcer ces types d'auto discours sur le
Japon et les japonais. Aussi à travers la figure du salaryman
représentant les japonais.


Hatarakiman:
manga des années 2000, femme trentenaire qui travaille dans un
hebdomadaire. Elle a un copain mais ils n'arrivent pas à se voir.


V
La question (inter)nationale dans
chinmoku
no kantai






Dans
le magazine "Morning", déssiné par Kawaguchi Kaiji de
1988 à 1996. La flotte silencieuse (
silent
services

en anglais) qui va avoir une importance sur le discours sur le Japon
et les relations avec les USA. Commence par une collision de 2
sous-marins (un japonais et un russe). L'équipage japonais n'est pas
retrouvé. Le sous-marin disparue; l'équipage considéré comme
mort. Mission secrète entre USA/Japon pour diriger un sous-marin
nucléaire.



  1. Un
    sous-marin nucléaire comme patrie


Le
sous-marin s'appelle le Sea Bat. Dans les dizaines de premières
pages, le commandant Kaeda décide de ne pas suivre les directives du
commandement américain et décide de renommé l'engin en Yamato.
Décide aussi de déclarer son indépendance en tant qu'Etat libre et
indépendant.
Son but est de se protéger des attaques
extérieures, de ne pas faire la guerre (pacifiste), croit à la paix
mondiale et veut utiliser sa force pour ça.
Le président
américain pense que l'Etat japonais est de mèche avec le Yamato.



  1. La
    continuité des thématiques politiques chez Kawaguchi Kaiji


Yoru
ga aketara (le jour viendra), publié en 1969. Histoire courte qui se
passe au sein des manifestations contre le traité nippo-américain
de la fin des années 60.



Kawaguchi
s'intéresse au roman politique.


Entre
98 et 2001, Eagle raconte l'ascension de Yamaoka qui est un
descendant d'immigré japonais aux USA et veut se présenter aux
élections présidentielles.


Zipang,
publié entre 2001 et 2009. Raconte un navire de guerre ultra moderne
et est envoyé en mission pour protéger les ressortissants
étrangers. Ce navire de guerre mystérieux va réapparaitre en 1942
dans la guerre du Pacifique.


Spirit
of the sun, manga actuel, n'est pas publié en France



  1. Les
    relations étroites entre fiction et réalité dans Chinmoku no
    Kantai


L'identité
des généraux change (soviétique

Russe).
Guerre en Irak est source de questionnement pour les
japonais, sur l'assujettissement des USA sur le plan militaire.
En
90, le premier ministre est interpellé à la chambre des
représentants (équivalent de l'assemblée nationale) pour savoir
s'il a lu ce manga.
Connu dans la presse pour avoir reçu des
prix, s'est très bien vendu. Beaucoup d'articles de presse donnent
des avis sur ce manga.


Un
auteur de photographie d'engin militaire va envoyer une lettre de
mécontentement à l'éditeur pour plagiat.



  1. La
    perception de Chinmoku no Kantai sous l'angle nationaliste


Ce
manga défendrait des thèses nationalistes.
L'universalisme
affiché par Keada est lié obligatoirement aux USA, et de sa volonté
d'être indépendant vis-à-vis des USA.
Yoshimoto Takaaki,
philosophe, père de Yoshimoto Banana: "Chinmoku no Kantai est
la version de Gekiga de Mishima Yukio".



  1. ou
    pas


Il
a en réalité pensé à utiliser le Yamato pour annihiler les autres
grâce à la force. Plus d'armée par pays, mais que toutes les
armées soit sous la direction de l'ONU.



  1. Les
    paradoxes de Kawaguchi Kaiji


Il
y a autant d'éléments de droite (utilisation du Yamato) que de
gauche (plébiscite en faveur de flotte du Yamato et que les
populations du monde entier ont le poing levé).


Petit
fils de Natsume Sōseki: Natsume Fusanosuke (auteur de théories sur
le manga).





VI
Nationalisme et manga dans les années 2000




  1. Kobayashi
    Yoshinori: le manga comme arme idéologique





Kobayashi
Yoshinori: mangaka, beaucoup d'articles de presse occidentale sur
lui, célèbre pour ses mangas politiques qui ont fait polémique
mais il est d'abord un dessinateur de mangas comiques.



  • Tōdai
    Icchokusen

    (droit vers Tōdai) à partir de 1976 dans Shōnen Jump

  • Obocchamakun
    (Gosses de riches) entre 1986 et 1994, qui va recevoir le prix du
    meilleur manga pour enfant en 1989.

  • Gōmanizumu
    sengen

    (manifeste de l'orgueillisme) Il s'est fait remarqué avec ce manga
    à partir des années 90; met en scène les politiciens qu'il
    déteste.

  • Sensorōron:(discours
    sur la guerre) en 1998. Il minimise certains crimes de guerre

    discours révisionniste. Il a fait partie d'un groupe qui voulait
    modifier les manuels scolaires pour que les élèves soient fiers de
    leur pays. C'est un succès de librairie important. Kobayashi est
    avant tout un mangaka avant d'être un nationaliste et est
    indépendant des groupes d'extrême-droite.

  • Washizumu
    (rappelle le mot fascisme: le Moi-isme). Il est souvent haï même
    s'il est lu.



  1. Manga
    et "petit nationalisme"


Il
y a d'autres mangaka nationalistes.


Plusieurs
formes de nationalisme:



  • Yoshino
    Kosaku

    qui qualifie le nationalisme japonais comme un nationalisme
    populaire (nihonjinron).

  • Asada
    Akira
    :
    philosophe japonais célèbre pour avoir publié un bestseller dans
    les années 80. Dans les années 90, on assiste au J-Kaiki (le
    retour du J), proposer des contenus nationaux (comme J-pop, J-league
    …).

  • Kayama
    Rika:

    psychiatre japonaise assez célèbre qui publie des ouvrages sur les
    maux de la société japonaise avec des problèmes qui concernent
    les jeunes. Elle enseigne à l'université. En 2002, elle a publié
    le livre "Petit nationalisme". Chauvinisme affiché, assez
    important pour les jeunes (
    日本に生まれてよっかた).


  • Kenkanryū嫌韓流 :
    la haine de la vague de la Corée. Dessiné par
    Yamano
    Sharin

    et qui vient du monde de l'internet, il publiait sur un site avant
    de se faire remarquer par son éditeur.



Parrallélisme
avec kobayashi (succès de librairie)

cynisme …


2
channel:"buzz" autour de ce manga, donc publié.



  • Netto
    Uyoku
    ネット右翼:manga
    qui ressemble à des moqueries que l'on peut trouver sur 2 channel.






  • Ishihara
    Shintarō
    :
    En 1989 il a écrit un livre (best-seller) avec Morita Akio comme
    co-auteur, "Le Japon qui peut dire Non" (aux US). Connu
    pour des actions très discriminatoires avec le terme
    三国人
    (désigne
    les personnes des anciennes colonies japonaises), ou le terme de
    Shina
    支那
    pour
    décrire la Chine.






  1. Discours
    anti-gauche





Sayoku
(gauche ou extrême gauche):



Dans
le discours nationaliste, il y a aussi des traitres à la nation:
Puro shimin (association de citoyens de quartier), hannichi
反日(les
antipatriotes), Hikokumin
非国民(anti-peuple).

Gender
Studies / Genres: libre de se comporter comme on veut


Pour
les puro shimin, il faut protéger l'article 9.



  1. L'esthétique
    de la guerre





Fait
référence à toutes les représentations, et le côté"
esthétique de la guerre, sous plein de formes différentes.


Sauf
qu'à partir des années 80 et la culture Otaku, avec la
caractéristique de la dé hiérarchisation qui a tendance à
relativiser entre les bons/méchants, grands/petits récits.


Le
courant superflat : dé hiérarchisation des images (Murakami
Takashi).


Elle
a une influence sur les discours … Otaku (dans les approches
bons/méchants dans la BD).


Dans
les années 80, on voit assister des personnages/héros torturés
(Gundam héros qui s'affrontent pour le contrôle de l'univers).


Miritaru
otaku: collection de tous ce qui touche aux militaires.


Comic
Market,



Mudazumo
Naki Kaikaku: manga de mah-jong. Ils font la guerre en jouant au
Mah-jong (Jean Paul II VS Hitler). Publié entre 2008 à nos jours.
Ōwada Hideki.


Moe:
c'est un terme assez récent du début 2000 qui qualifie une partie
de la culture otaku (de son évolution), celle de la représentation
lié à l'affectif. Petite queue, costume de Maid, oreilles de chat,
gros pieds.
Azuma Hiroki, génération otaku.
Azuma Hideo, le
journal d'une disparition (fétichiste de grosses chevilles).
Le
livre blanc de la défense 2005, livre de statistique qui fait le
bilan dans chaque domaine. Dans le domaine de la défense, il y a des
chiffres sur les Jieitai.









VII
la pluralité des discours concernant l’identité nationale et la
guerre dans les mangas des années 2000






Ian
Cendry dit qu’il regrette souvent l’image diffusée par les
médias du Japon (le courant nationaliste par exemple).



  1. La
    guerre désamorcée





Ex :
couverture de « Gelatin », où des filles combattent des
extraterrestres avec des sortes de pistolets à eau.



  • Esthétique
    militaire désamorcée.





Yawaraka
Himaruya Hidehazu



  • D’abord
    web-manga (public féminin), adapté en animé ensuite.


4-koma

Polémiques
sur les stéréotypes.


Volonté
de rendre les relations internationales sous formes de relations
personnelles (c’est en autre du Yaoi).


Uke/Hetare


  • Le
    perdant que l’on aime (ici Italie)


Sue


  • Donneur,
    dominant (Allemagne ici)






  1. La
    persistance du pacifisme et de l’antifascisme dans le manga





Nagai
Go


Garan


  • Discours
    antifasciste





Nihonjin
no Tenmo


Gishinbo




Miyadai
Shinji : « leur choix »


Mizuki
Shigeru


Ishikaza
Kei (Dessinatrice connu pour son antimilitarisme)



  • Décrit
    l’esclavage sexuel dans un manga


« Son
nom est l’Article 9 de la constitution »






  1. Nouveaux
    mangas "sociaux" des années 2000.





Manière
assez critique sur la société japonaise.


Avec
la diversification, le manga s'est spécialisé pour les adultes

Seinen Manga
青年マンガ

Death
Note

publié dans le Shonen Jump (pour école primaire). Mais le shonen
jump n'est pas seulement lu par les petits garçons, différenciation
des genres qui persistent de nos jours.


Classification
un peu stricte a permis l'explosion des shojos mangas. Ne représente
pas vraiment des genres à part entière mais vise un public.
Paradoxe sur le fait de vouloir se spécialiser et les genres


Bienvenue
à la NHK

Hikikomori, un jour il est allé à la fac et a entendu des voix et
développé une paranoïa. Tiré d'un light Novel (roman issus de la
culture otaku).


Adieu
professeur désespoir, beaucoup de cynisme de gags.
さようなら絶望先生

Uno
Tsunehiro, zero nendai no sōzōryoku, L'imagination de la génération
des années 2000. Fait réponse à l'ouvrage d'Azuma Hiroki,
génération otaku (il est le critique d'animés, de JV, il est
autour du KaraMoe, la génération 95).


L'idée
de stratégie va arriver chez les auteurs, aussi les Survival.


Uno
Tsunehiro

date de 2009, il considère comme la Battle royalisation.


Code
Geass
.
Date de 2006, contexte uchronique (futur alternatif), le Japon a été
colonisé par Brittania. Comédie Scolaire (gakuen mono
学園もの).

Liar
Game
,
histoire d'Akiyama qui est le héros. C'est plutôt un personnage
féminin, naïve qui reçoit dans sa boite aux lettres des millions
de lettre en disant qu'elle fait partie d'un jeu, liar game. Le but
est de garder l'argent. Sa mère s'est suicidée à cause du jeu.


Kokumin
quizz
,
des années 2000, japon fictif basé sur un quizz télévisé. Le
citoyen candidat peut faire voter une loi qu'il désire en gagnant.


Dawn,
un jeune SDF de shinjuku surprend ses collègues sdf. Il a été un
des meilleurs traders de la bourse de NY, et a décidé de retourner
au Japon pour préparer une révolution grâce aux armes de la
finance.


Ikigami.




IX
Le manga comme patrimoine national :







  1. Les
    processus d’une patrimonialisation





Sekai
Isan (
世界遺産),
Visions of the floating world: The cartoon art of Japan.


De
Tezuka à Evangelion, 1997


Intègre
manga et anime





Une
expo à la Maison de la culture du Japon (Paris, France), en 1999 :
Une plongée dans un choix d’histoires courtes. L’expo a ensuite
été à Angoulême en 2000 puis plus tard en Europe.


But
de l’expo, présenter le manga dans son intégralité.


Il
y a aussi des expos sur des auteurs en particulier comme :



  • Inoue
    Takehito, auteur de Slam Dunk et Vagabond, en 2008.

  • Takahashi
    Rumiko (Inuyasha, Ranma ½) de 2008 à 2010.





Il
y a aussi des musées réservés aux mangas ou qui possèdent une
collection de magazines de prépublication.



  • A
    kawasaki, le musée municipal

  • A
    Takarazuka, ville natale de Tezuka, Musée dédié à Tezuka, Le
    Tezuka Osamu Kinenkan (
    記念館)




(Depuis
les années 1990, magazine Bijutsu tecchô, (« carnet
artistique ») consacré à la BD japonaise.


Murakami
Takashi


Kondô
Akino)





Il
y a beaucoup de musées privés au Japon, comme pour celui
d’Ishinomori Shōtarō (Mizuki Shigeru, Tottoi) :



  • Le
    musée international du manga de Kyōto, depuis 2006, financé par
    l’université de Seika (qui a un département de manga depuis
    2006) et la mairie de Kyōto.

  • La
    Bibliothèque du manga contemporain (située vers Waseda), depuis
    1978, 100% privée.

  • La
    Bibliothèque du manga et de la subculture en mémoire à Yonezawa
    Yoshihiro (un des fondateurs du comic market, comiket). Bénéficiant
    d’un don de la collection de Yonezawa Yoshihiro par sa femme,
    financée par l’université de Meiji, qui donne des cours sur les
    mangas depuis 2008 (pas de département de mangas).





Les
senmon gakkô (
専門学校)
pour mangaka.





Il
y a 2 courants d’étude / recherche universitaire du manga :



  • Shakai
    Haneiron (
    社会反映論),
    Yomota Inuhiko, Natsume Fusanosuke, qui signifie théorie, réflexion
    (reflet), analyse le manga comme un reflet de la société, utilisé
    pour critiquer les analyses des années 1980 qui disent que le manga
    reflète simplement les phénomènes sociaux.

  • Manga
    Hyōgenron (
    漫画表現論),
    courant d’étude du manga qui fait une analyse formel du manga,
    plus sur le contenu graphique et moins sur le sens. Une approche
    formaliste. Pierre Bourdieu : Une approche universitaire a
    besoin d’une analyse formaliste.


Recherche
universitaire impossible sans une société savante : la Nihon
Manga Gakkai (recherche japonaise sur le manga, depuis 2001) se
réunit tous les ans.





Les
grands classiques du manga sont réédités sous formes prestigieuses
comme :



  • Les
    grands formats (comme font les éditions cornélius en France)

  • Format
    Bunko (taille d’un roman de poche japonais), créer une base de
    classiques.





Créations
de prix / distinction, un prix pour chaque éditeur / genre
(shōnen/shojo/seinen…) / Magazine / critique de manga / site
Internet / etc… Une 15aines de prix environs.





日本はマンガなのに!
Livre
qui conseille chaque année les meilleurs mangas (parle aussi de la
spécificité de mangas, et comme quoi seul les japonais pourraient
bien lire les mangas = lire du texte + voir des images, car ils sont
habitués à lire plusieurs syllabaires à la fois.)






  1. Manga
    comme soft-power





Dans
certains pays, la culture populaire est promue au niveau
international :



  • La
    France, les films français par des fonds publics.

  • Les
    USA, les films américains par des fonds privés (Hollywood).

  • La
    Corée, K-pop, films coréens, etc…


Mais
pas au Japon.


逆輸入 :
Réimportation du manga. L’internationalisation involontaire de la
subculture japonaise a fait émerger la volonté de promouvoir le
manga et la culture populaire dans les années 2000.


Popularité
des mangas à l’étranger. Un exemple de militantisme des fans :
Le magazine Animeland, qui contribue à légitimer le manga.





Certains
mangas ont reçu des prix à l’étranger :



  • Non
    non bai, de Mizuki Shigeru (Angoulême)

  • Une
    vie à la dérive, de Tatsumi Yoshihiro, le prix de la meilleure
    édition d’une BD étrangère aux USA, prix Will Eisner.
    (d’ailleurs c’est toujours un manga qui remporte ce prix)


Légitimité
du manga par l’anime, Le Voyage de Chihiro :



  • Ours
    d’Or de Berlin en 2002

  • Oscar
    du meilleur film d’animation en 2003


Protectionnisme
en Corée et en Chine, diffusion existante mais limitée de la
culture populaire japonaise.


Internationalisation
du manga en Asie grâce à un piratage (obligatoire, car pays trop
pauvre pour les avoir normalement) = Danger du piratage pour les
Japonais.





En
début 2002, Douglas Mcgray écrit dans le Foreign Affairs un article
« Japan’s Gross national cool ». Il évoque le succès
de la culture populaire japonaise et invite le Japon à reconsidérer
cette culture comme un moyen pour sortir de la « Lost Decade »
et donner une image cool du Japon. Soft power qui peut l’aider dans
ses relations diplomatiques. Le Japon sous-estime ce Soft Power selon
lui. Il regrette le manque de message de cette culture populaire.


Cet
article créa un certain intérêt chez les politiques au Japon.



  • Industrie
    des contenus (contents en anglais / romaji)


2002 :
Loi fondamentale sur la politique culturelle


2004 :
marché des contents


3
points :



  • Soutien
    à l’export

  • Lutte
    contre le piratage / contrôle du respect des droits d’auteur

  • Archivages
    des œuvres.


Contrairement
à la France, il y a un problème d’archivage des œuvres d’arts.
Exemple : les planches originales de certains chapitres de
Sailor Moon, l’auteur a fait un procès à son éditeur car
celui-ci s’en est débarrassé. Il y a d’autres cas similaires.
Ça a permis une prise de conscience d’un besoin d’archivage de
la culture.





Asô
Tarô, Ministre des Affaires étrangères en 2005, puis 1
er
ministre en 2007. Se déclare comme fan de manga (Gekika). Il
soutient le manga comme un soft power.


Il
a donné une conférence à Digital Hollywood (Ecole de cinéma et
d’animation à Akihabara). Ambition internationale du manga, il
veut vendre la Japon comme un produit, une marque de qualité
(« brand »). Pour oublier le japan Bashing des années
1980 (péril jaune, etc..). Affirmer le caractère japonais de ses
productions (« made in japan »). Il dit aux étudiants de
Digital hollywood : « vendons le rêve japonais »
« Tous les contenus que vous produirez donnent des rêves aux
enfants du monde entier », « image de marque du japon »


Prix
international du manga : Décerné au meilleur manga de
l’étranger (global manga).


Hard
power : Economie / armée / =infrastructure


Soft
power : culture = superstructure






  1. Les
    paradoxes d’une appropriation incomplète du manga et les limites
    du soft power





Limites
du medium :



  • Les
    mangas sélectionnés sont ceux considérés « acceptables »,
    pas de pornographie et surtout pas de lolicon.

  • Ceux
    réédités pour leurs qualités artistiques et leur ancienneté.

  • Ceux
    qui sont dépositaires de la tradition.


Il
y a encore trop peu de spécialiste du manga au Japon.


Arrêt
du projet du centre national des arts médiatiques, le projet d’Asô
tarô, jugé trop cher par l’opposition et critiqué comme un manga
kissa géant, le projet est abandonné.


Iwabuchi
Kuichi


Nature
subversive / politique (révisionniste, négationniste) ainsi que les
problèmes de législations n’aide pas à en faire un soft power.


Okado
Toshio


COOL
Japan ? Non, concerne uniquement une minorité, même dans le
monde.
Revenir en haut Aller en bas
http://tsubasani-dango.skyrock.com/profil/
Tenshiakuma

Tenshiakuma
Sensei
Sensei

Masculin
Messages : 1194
Réputation : 3
Inscription : 15/03/2013
Age : 34
Localisation : nulle part en particulier
Humeur : sadiquement affamé

Culture Visuelle Du Japon Empty
MessageSujet: Re: Culture Visuelle Du Japon   Culture Visuelle Du Japon EmptyMer 5 Juin - 20:22

tu aurait du mettre la culture japonaise a travers le manga oui et non la culture visuelle du japon
Revenir en haut Aller en bas
 

Culture Visuelle Du Japon

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [FILM West] Lock Ness + culture générale des mythes du Japon
» Japan Culture
» Vous et le Japon.
» Les parapluies au Japon
» Les animaux et le japon
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
TokyoZone : Forum sur la culture japonaise - Animes, Mangas, AMV... :: 

Culture Japonaise

 :: Culture
-