Dango Posteur du dimanche
Messages : 15 Réputation : 0 Inscription : 10/03/2013 Age : 33 Localisation : Toulon Humeur : *-*
| Sujet: Culture Visuelle Du Japon Mer 5 Juin - 8:23 | |
| un post assez particulier qui explique tous se qui faut ( le titre explique lui meme le post ^^ ) Culture populaire et nationalisme dans le Japon contemporainI La question de la guerre : l'impossible oubli
- Une
technologie au service de la paix: les mangas robots jusqu'aux années 1960
Le manga est un genre très lié à la guerre. La bande dessinée continue pendant la guerre. Beaucoup de dessinateurs se sont retrouvés à écrire des ouvrages de propagande pour le gouvernement.La mémoire de la seconde guerre mondiale:
- Tetsuwan
Atomu: En 51, et au début des années 60, à la télévision. Media mix (vente d'accessoires pour enfants…). C'est un robot qui est inventé par le professeur Tenma pour recréer son enfant disparue, recueilli par un autre professeur. Héro qui combat le mal. Apparait en 51, dans le magazine shonen. Le manga s'appelait à la base Atomu Taishi アトム大使 (l'ambassadeur Atom) lié à l'époque à l'Histoire.
- Tetsujin
28gō 鉄人28語. Histoire d'un robot qui s'appelle Kaneda Shōtaro qui est télécommandé. On va utiliser des moyens subconscients pour retrouver les peurs notamment en science-fiction.
- Construction
identitaire et héroïsme du kamikaze
Senkimono manga戦記物マンガ Les américains se sont retirés et tous ce qui pouvait raviver le nationalisme (trop de seconde guerre mondiale, les ninjas, les arts martiaux). Apparition des mangas sur la guerre: en 1963ゼロ戦レッド、en 1963 shidenkai no taka (Chiba Testuya), en 1967 Akatsuki sentōtai (dans le magazine où était paru ce manga, on pouvait gagner des médailles/drapeux nazi et américains). Les codes du genre: une administration lourde, …
- De
la position de victime à l'antimilitarisme dans la seconde moitié des années 1960
Higaishaishiki 被害者意識: sentiment de conscience d'être victime. Le japon n'accepte pas ses torts dans l'agression d'autres pays d'Asie pendant la seconde guerre mondiale.Hadashi no gen (gen aux pieds nus, de Nakazawa Keiji, en 1973): œuvre semi-autobiographique qui avait 6 ans à Hiroshima. Il va ne faire que des mangas sur les guerres et le nucléaire.
- La
pluralité des discours sur la guerre
Certaine homogénéité autour de la guerre. Description du Japon comme nation victime, une conspiration entre le gouvernement et les militaires.Ne pas oublier l'effet de genre et l'effet de codes. Les ennemis peuvent devenir des amis.
- Yoshimi
Shunya: Hanbei Shinbei 反米 親米 Position par rapport à l'américaine.
Okada toshio, Ano Hideaki (réalisateur d'evangelion)Les otakus de nos jours sont plus fermés sur l'Entertainment japonais, tandis qu'avant ils étaient plus ouvert sur l'Amérique.Gen d'hiroshima et Opening Daicon TV: description du souffle de la bombe.II Le chauvinisme de YamatoC'est la première fois qu'on produit un anime avant le manga.Uchû senkan yamato 宇宙戦艦大和 diffusé en 1974 au Japon, et est réadapté en manga par Matsumoto Reiji (auteur d'albator, galaxie express).Navire de la seconde guerre mondiale abattue par l'armée américaine et ressemble beaucoup à la version spatiale de Uchû senkan yamato.Satō Kenji observateur de la culture japonaise, écrit un livre en 1992 "Godzilla et Yamato étroite démocratie" avec des références avec la japonéité.N°7 d'aout 1980, magazine mensuel; entretien de Nishizaki Yoshinobu (producteur) est à l'origine du projet à propos de la série Yamato (diffusé depuis 6 ans).Ian Buruma Occidentalism (début des années 2000) les occidentaux sont souvent critiqués (les américains y compris) ≠ Orientalisme d'Edward Said (stérétotype des orientaux).Oshii mamoru est le réalisateur de Ghost in the shell, Skycrawlers… des romans et des essais dont "la réalité de la guerre" 2008 dans lequel il évoque le Yamato (les jeunes n'ont plus conscience de la réalité de la guerre, et de leur faire ressentir les sentiments).En 2005, Otoko tachi no Yamato: film qui raconte le dessin d'une femme va apprendre que son père était sur le cuirassé Yamato (à l'occasion du 60ème anniversaire) suivi d'un flashback de 75% du film.Hotaru no haka, 1988 réalisé par Takahata Isao (le tombeau des lucioles).Hannya - Oretachi no Yamato: Aikoku sentai dainippon 愛國戦隊大日本 (l'escadron patriotique du Grand Japon) 1982Sentai / tokusatsu. Anno HideakiZenepuro (ゼネプロ, l'abréviation de zeneraru purodakutsuゼネラルプロダクッ、le nom du groupe d'amateurs auteurs du film) avec cette accroche "Kibun ha mou fashizumu"気分はもうファシズム (prêt pour le fascisme).
- Idéaux
socialistes, point de vue politique
- Polémique
mensuelle
- Volonté
commerciale (RPG, maker, vente de modèle-kit de robots)
Isukâchuri イスカ-チュリ, vol.25, 24 décembre 1983.Dankai sedai, génération baby-boom. En grande partie impliqué dans les mouvements de la fin des années 60 d'extrême gauche. Génération appelée zenkyōtō.VSShinjinrui新人類, parodie communiste. Relativisme qui utilise des références complexes avec de l'auto-parodie qui met mal à l'aise un certain nombre de spectateurs.Okada Toshi (Gainax), dans "la conquête du monde est-elle possible" "Le nationalisme de moquerie japonaise" parle des nouvelles technologies … jusque la fin des années 70, la jeunesse prend parti à la politique …2 channel, forum sur lequel on est anonyme dans lequel on peut lancer un sujet (otaku, senkaku …). 90% des messages sont xénophobes, racistes …III manga éducatif et identité nationaleMilieu des années 80, apparition de mangas éducatifs.Yoshimoto takaaki, fin des années 80 (grand philosophe) était inquiet sur les mangas.Gakushū manga; manga éducatifIshinomori Shōtarō, Introduction à l'économie japonaise en manga, 1986: adaptation en manga d'un roman sur l'économie.Nihonjinron: type de littératureRappel: Manga éducatif sur l'économie japonaise ainsi que ses difficultés (trop d'exportation et pas assez d'importation) niveau automobile, s'ils ouvrent des usines en France pour créer des emplois, les américains et européens augmenteront le quota de voiture japonaise.Salaryman travaille plus longtemps (rentre vers 21h-22h-23h voir plus) et donc plus de productivité. Vision très normative réalisé par la culture populaire avec ce manga : Nihon Keizai Nyūmon de Ishinomori Shōtarō, qui fait partie du groupe Tokiwasō (Tezuka Osamu), il a aussi réalisé Kamen Rider, cyborg 009 … Ishinomori Shōtarō est connu pour ses propositions contre la censure, président de l'association de mangaka contre la censure, dessin un peu vieillit, old school, n'évolue pas.Nihon Keizai nyūmon sera publié à 2 millions d'exemplaires."Made in Japan Comic version" de saitōtakao (Golgo 13) 1987 Adaptation autobiographique Auteur: Morita Akio, pdg de Sony. Internationalisation, Sony: image positive.Honda 1989Ministère de l'éducation commande un manga (histoire du Japon) nihon no rekishi (1989-1993) d'Ishinomori shōtarō, manga éducatif 48 volumes (10000 pages).Idéologie/politique: Sharon Kinsella, adult manga manga éducatif donne un regard révisionniste et montre sous un jour positif de grandes entreprises.Sur la question d'Ishinomori Shōtarō, dans les années 70 il a participé à un pamphlet (mouvements de gauche antiimpérialisme) il avait envoyé une illustration (requin impérialiste américain avec dessous un poisson plus petit avec le drapeau japonais, une sirène pacifique).IV la normalisation sociale et le nationalisme quotidien dans le manga d'entreprise
- Le
salaryman comme personnage et lecteur de mangas
Le salarymanmanga est centré autour d'employés japonais. Un de ces mangas est Kachō Shima Kōsaku dessiné par Hirokane Kenshi publié à partir de 1983 est encore de nos jours publié dans le magazine Morning (public adulte). Raconte le parcours d'un chef de section dans une grande entreprise. Manga avec que des hommes, il rencontre plein de femmes avec ses voyages d'affaires, marié. Dans un ouvrage paru en 2001 "Les 80 principes pour devenir comme Shima Kōsaku", Série qui s'oppose à Salaryman kintarō de Motomiya Hiroshi. Série plus récente dans les années 90 (commence en 94) publié dans le magazine Young Jump (pour adolescents, jeunes adultes). Yajima Kintarō est un Bōsōzoku (motard …). Il va aider un vieux qui se fait taper par des yakuzas et ce vieux est le président d'une grande entreprise de construction et pour le remercier, il va l'embaucher.Dans ces mangas salaryman, ils décrivent des situations sociales et les lecteurs sont eux-mêmes des salaryman les mangaka sont en quelques sortes des salaryman.Tsurumi shunsuke (historien de la culture japonaise, célèbre dans les années 70), il a appelé Genkai Geijutsu (限界芸術art limite) fait par des amateurs pour des amateurs. On peut parler aussi de ce ce terme Kyōdōtai 共同体 (communion nationale, groupisme).
- Consolidation
de l'identité japonaise à travers les mangas d'entreprise
Ce type de manga centré sur le quotidien possède un lien lié avec la société. Les salaryman sont les samouraïs des temps modernes (se battent avec des claviers d'ordinateurs).Nationalisme culturel (plus de nationalisme militaire) basé autour de la défense de l'identité japonaise (nihonjinron, nihonbunkaro). Rappel: Les nihonjinron (puissante sur les années 70,80):
- Point
ethnique
- Idée
de Shimaguni (caractère insulaire du Japon)
- La
question linguistique (originalité de la langue japonaise)
- Les
relations humaines particulières (l'Amae: indulgence)
- Discours
sur la japonéité (famille, hiérarchie).
Ces mangas ont tendance à renforcer ces types d'auto discours sur le Japon et les japonais. Aussi à travers la figure du salaryman représentant les japonais.Hatarakiman: manga des années 2000, femme trentenaire qui travaille dans un hebdomadaire. Elle a un copain mais ils n'arrivent pas à se voir.V La question (inter)nationale dans chinmoku no kantaiDans le magazine "Morning", déssiné par Kawaguchi Kaiji de 1988 à 1996. La flotte silencieuse (silent services en anglais) qui va avoir une importance sur le discours sur le Japon et les relations avec les USA. Commence par une collision de 2 sous-marins (un japonais et un russe). L'équipage japonais n'est pas retrouvé. Le sous-marin disparue; l'équipage considéré comme mort. Mission secrète entre USA/Japon pour diriger un sous-marin nucléaire.
- Un
sous-marin nucléaire comme patrie
Le sous-marin s'appelle le Sea Bat. Dans les dizaines de premières pages, le commandant Kaeda décide de ne pas suivre les directives du commandement américain et décide de renommé l'engin en Yamato. Décide aussi de déclarer son indépendance en tant qu'Etat libre et indépendant. Son but est de se protéger des attaques extérieures, de ne pas faire la guerre (pacifiste), croit à la paix mondiale et veut utiliser sa force pour ça. Le président américain pense que l'Etat japonais est de mèche avec le Yamato.
- La
continuité des thématiques politiques chez Kawaguchi Kaiji
Yoru ga aketara (le jour viendra), publié en 1969. Histoire courte qui se passe au sein des manifestations contre le traité nippo-américain de la fin des années 60. Kawaguchi s'intéresse au roman politique.Entre 98 et 2001, Eagle raconte l'ascension de Yamaoka qui est un descendant d'immigré japonais aux USA et veut se présenter aux élections présidentielles.Zipang, publié entre 2001 et 2009. Raconte un navire de guerre ultra moderne et est envoyé en mission pour protéger les ressortissants étrangers. Ce navire de guerre mystérieux va réapparaitre en 1942 dans la guerre du Pacifique.Spirit of the sun, manga actuel, n'est pas publié en France
- Les
relations étroites entre fiction et réalité dans Chinmoku no Kantai
L'identité des généraux change (soviétique Russe). Guerre en Irak est source de questionnement pour les japonais, sur l'assujettissement des USA sur le plan militaire. En 90, le premier ministre est interpellé à la chambre des représentants (équivalent de l'assemblée nationale) pour savoir s'il a lu ce manga. Connu dans la presse pour avoir reçu des prix, s'est très bien vendu. Beaucoup d'articles de presse donnent des avis sur ce manga.Un auteur de photographie d'engin militaire va envoyer une lettre de mécontentement à l'éditeur pour plagiat.
- La
perception de Chinmoku no Kantai sous l'angle nationaliste
Ce manga défendrait des thèses nationalistes. L'universalisme affiché par Keada est lié obligatoirement aux USA, et de sa volonté d'être indépendant vis-à-vis des USA. Yoshimoto Takaaki, philosophe, père de Yoshimoto Banana: "Chinmoku no Kantai est la version de Gekiga de Mishima Yukio".
- … ou
pas
Il a en réalité pensé à utiliser le Yamato pour annihiler les autres grâce à la force. Plus d'armée par pays, mais que toutes les armées soit sous la direction de l'ONU.
- Les
paradoxes de Kawaguchi Kaiji
Il y a autant d'éléments de droite (utilisation du Yamato) que de gauche (plébiscite en faveur de flotte du Yamato et que les populations du monde entier ont le poing levé).Petit fils de Natsume Sōseki: Natsume Fusanosuke (auteur de théories sur le manga).VI Nationalisme et manga dans les années 2000
- Kobayashi
Yoshinori: le manga comme arme idéologique
Kobayashi Yoshinori: mangaka, beaucoup d'articles de presse occidentale sur lui, célèbre pour ses mangas politiques qui ont fait polémique mais il est d'abord un dessinateur de mangas comiques.
- Tōdai
Icchokusen (droit vers Tōdai) à partir de 1976 dans Shōnen Jump
- Obocchamakun
(Gosses de riches) entre 1986 et 1994, qui va recevoir le prix du meilleur manga pour enfant en 1989.
- Gōmanizumu
sengen (manifeste de l'orgueillisme) Il s'est fait remarqué avec ce manga à partir des années 90; met en scène les politiciens qu'il déteste.
- Sensorōron:(discours
sur la guerre) en 1998. Il minimise certains crimes de guerre discours révisionniste. Il a fait partie d'un groupe qui voulait modifier les manuels scolaires pour que les élèves soient fiers de leur pays. C'est un succès de librairie important. Kobayashi est avant tout un mangaka avant d'être un nationaliste et est indépendant des groupes d'extrême-droite.
- Washizumu
(rappelle le mot fascisme: le Moi-isme). Il est souvent haï même s'il est lu.
- Manga
et "petit nationalisme"
Il y a d'autres mangaka nationalistes.Plusieurs formes de nationalisme:
- Yoshino
Kosaku qui qualifie le nationalisme japonais comme un nationalisme populaire (nihonjinron).
- Asada
Akira: philosophe japonais célèbre pour avoir publié un bestseller dans les années 80. Dans les années 90, on assiste au J-Kaiki (le retour du J), proposer des contenus nationaux (comme J-pop, J-league …).
- Kayama
Rika: psychiatre japonaise assez célèbre qui publie des ouvrages sur les maux de la société japonaise avec des problèmes qui concernent les jeunes. Elle enseigne à l'université. En 2002, elle a publié le livre "Petit nationalisme". Chauvinisme affiché, assez important pour les jeunes (日本に生まれてよっかた).
- Kenkanryū嫌韓流 :
la haine de la vague de la Corée. Dessiné par Yamano Sharin et qui vient du monde de l'internet, il publiait sur un site avant de se faire remarquer par son éditeur.
Parrallélisme avec kobayashi (succès de librairie) cynisme …2 channel:"buzz" autour de ce manga, donc publié.
- Netto
Uyoku ネット右翼:manga qui ressemble à des moqueries que l'on peut trouver sur 2 channel.
- Ishihara
Shintarō: En 1989 il a écrit un livre (best-seller) avec Morita Akio comme co-auteur, "Le Japon qui peut dire Non" (aux US). Connu pour des actions très discriminatoires avec le terme 三国人 (désigne les personnes des anciennes colonies japonaises), ou le terme de Shina 支那 pour décrire la Chine.
- Discours
anti-gauche
Sayoku (gauche ou extrême gauche): Dans le discours nationaliste, il y a aussi des traitres à la nation: Puro shimin (association de citoyens de quartier), hannichi反日(les antipatriotes), Hikokumin 非国民(anti-peuple).Gender Studies / Genres: libre de se comporter comme on veutPour les puro shimin, il faut protéger l'article 9.
- L'esthétique
de la guerre
Fait référence à toutes les représentations, et le côté" esthétique de la guerre, sous plein de formes différentes.Sauf qu'à partir des années 80 et la culture Otaku, avec la caractéristique de la dé hiérarchisation qui a tendance à relativiser entre les bons/méchants, grands/petits récits.Le courant superflat : dé hiérarchisation des images (Murakami Takashi).Elle a une influence sur les discours … Otaku (dans les approches bons/méchants dans la BD).Dans les années 80, on voit assister des personnages/héros torturés (Gundam héros qui s'affrontent pour le contrôle de l'univers).Miritaru otaku: collection de tous ce qui touche aux militaires.Comic Market, Mudazumo Naki Kaikaku: manga de mah-jong. Ils font la guerre en jouant au Mah-jong (Jean Paul II VS Hitler). Publié entre 2008 à nos jours. Ōwada Hideki.Moe: c'est un terme assez récent du début 2000 qui qualifie une partie de la culture otaku (de son évolution), celle de la représentation lié à l'affectif. Petite queue, costume de Maid, oreilles de chat, gros pieds. Azuma Hiroki, génération otaku. Azuma Hideo, le journal d'une disparition (fétichiste de grosses chevilles). Le livre blanc de la défense 2005, livre de statistique qui fait le bilan dans chaque domaine. Dans le domaine de la défense, il y a des chiffres sur les Jieitai. VII la pluralité des discours concernant l’identité nationale et la guerre dans les mangas des années 2000Ian Cendry dit qu’il regrette souvent l’image diffusée par les médias du Japon (le courant nationaliste par exemple).
- La
guerre désamorcée
Ex : couverture de « Gelatin », où des filles combattent des extraterrestres avec des sortes de pistolets à eau.
- Esthétique
militaire désamorcée.
Yawaraka Himaruya Hidehazu
- D’abord
web-manga (public féminin), adapté en animé ensuite.
4-komaPolémiques sur les stéréotypes.Volonté de rendre les relations internationales sous formes de relations personnelles (c’est en autre du Yaoi).Uke/Hetare
- Le
perdant que l’on aime (ici Italie)
Sue
- Donneur,
dominant (Allemagne ici)
- La
persistance du pacifisme et de l’antifascisme dans le manga
Nagai GoGaranNihonjin no TenmoGishinboMiyadai Shinji : « leur choix »Mizuki ShigeruIshikaza Kei (Dessinatrice connu pour son antimilitarisme)
- Décrit
l’esclavage sexuel dans un manga
« Son nom est l’Article 9 de la constitution »
- Nouveaux
mangas "sociaux" des années 2000.
Manière assez critique sur la société japonaise.Avec la diversification, le manga s'est spécialisé pour les adultes Seinen Manga 青年マンガDeath Note publié dans le Shonen Jump (pour école primaire). Mais le shonen jump n'est pas seulement lu par les petits garçons, différenciation des genres qui persistent de nos jours.Classification un peu stricte a permis l'explosion des shojos mangas. Ne représente pas vraiment des genres à part entière mais vise un public. Paradoxe sur le fait de vouloir se spécialiser et les genresBienvenue à la NHK Hikikomori, un jour il est allé à la fac et a entendu des voix et développé une paranoïa. Tiré d'un light Novel (roman issus de la culture otaku).Adieu professeur désespoir, beaucoup de cynisme de gags. さようなら絶望先生Uno Tsunehiro, zero nendai no sōzōryoku, L'imagination de la génération des années 2000. Fait réponse à l'ouvrage d'Azuma Hiroki, génération otaku (il est le critique d'animés, de JV, il est autour du KaraMoe, la génération 95).L'idée de stratégie va arriver chez les auteurs, aussi les Survival.Uno Tsunehiro date de 2009, il considère comme la Battle royalisation.Code Geass. Date de 2006, contexte uchronique (futur alternatif), le Japon a été colonisé par Brittania. Comédie Scolaire (gakuen mono学園もの).Liar Game, histoire d'Akiyama qui est le héros. C'est plutôt un personnage féminin, naïve qui reçoit dans sa boite aux lettres des millions de lettre en disant qu'elle fait partie d'un jeu, liar game. Le but est de garder l'argent. Sa mère s'est suicidée à cause du jeu.Kokumin quizz, des années 2000, japon fictif basé sur un quizz télévisé. Le citoyen candidat peut faire voter une loi qu'il désire en gagnant.Dawn, un jeune SDF de shinjuku surprend ses collègues sdf. Il a été un des meilleurs traders de la bourse de NY, et a décidé de retourner au Japon pour préparer une révolution grâce aux armes de la finance.Ikigami.IX Le manga comme patrimoine national :
- Les
processus d’une patrimonialisation
Sekai Isan (世界遺産), Visions of the floating world: The cartoon art of Japan.De Tezuka à Evangelion, 1997 Intègre manga et animeUne expo à la Maison de la culture du Japon (Paris, France), en 1999 : Une plongée dans un choix d’histoires courtes. L’expo a ensuite été à Angoulême en 2000 puis plus tard en Europe. But de l’expo, présenter le manga dans son intégralité.Il y a aussi des expos sur des auteurs en particulier comme :
- Inoue
Takehito, auteur de Slam Dunk et Vagabond, en 2008.
- Takahashi
Rumiko (Inuyasha, Ranma ½) de 2008 à 2010.
Il y a aussi des musées réservés aux mangas ou qui possèdent une collection de magazines de prépublication.
- A
kawasaki, le musée municipal
- A
Takarazuka, ville natale de Tezuka, Musée dédié à Tezuka, Le Tezuka Osamu Kinenkan (記念館)
(Depuis les années 1990, magazine Bijutsu tecchô, (« carnet artistique ») consacré à la BD japonaise.Murakami TakashiKondô Akino)Il y a beaucoup de musées privés au Japon, comme pour celui d’Ishinomori Shōtarō (Mizuki Shigeru, Tottoi) :
- Le
musée international du manga de Kyōto, depuis 2006, financé par l’université de Seika (qui a un département de manga depuis 2006) et la mairie de Kyōto.
- La
Bibliothèque du manga contemporain (située vers Waseda), depuis 1978, 100% privée.
- La
Bibliothèque du manga et de la subculture en mémoire à Yonezawa Yoshihiro (un des fondateurs du comic market, comiket). Bénéficiant d’un don de la collection de Yonezawa Yoshihiro par sa femme, financée par l’université de Meiji, qui donne des cours sur les mangas depuis 2008 (pas de département de mangas).
Les senmon gakkô (専門学校) pour mangaka.Il y a 2 courants d’étude / recherche universitaire du manga :
- Shakai
Haneiron (社会反映論), Yomota Inuhiko, Natsume Fusanosuke, qui signifie théorie, réflexion (reflet), analyse le manga comme un reflet de la société, utilisé pour critiquer les analyses des années 1980 qui disent que le manga reflète simplement les phénomènes sociaux.
- Manga
Hyōgenron (漫画表現論), courant d’étude du manga qui fait une analyse formel du manga, plus sur le contenu graphique et moins sur le sens. Une approche formaliste. Pierre Bourdieu : Une approche universitaire a besoin d’une analyse formaliste.
Recherche universitaire impossible sans une société savante : la Nihon Manga Gakkai (recherche japonaise sur le manga, depuis 2001) se réunit tous les ans.Les grands classiques du manga sont réédités sous formes prestigieuses comme :
- Les
grands formats (comme font les éditions cornélius en France)
- Format
Bunko (taille d’un roman de poche japonais), créer une base de classiques.
Créations de prix / distinction, un prix pour chaque éditeur / genre (shōnen/shojo/seinen…) / Magazine / critique de manga / site Internet / etc… Une 15aines de prix environs.日本はマンガなのに! Livre qui conseille chaque année les meilleurs mangas (parle aussi de la spécificité de mangas, et comme quoi seul les japonais pourraient bien lire les mangas = lire du texte + voir des images, car ils sont habitués à lire plusieurs syllabaires à la fois.)
- Manga
comme soft-power
Dans certains pays, la culture populaire est promue au niveau international :
- La
France, les films français par des fonds publics.
- Les
USA, les films américains par des fonds privés (Hollywood).
- La
Corée, K-pop, films coréens, etc…
Mais pas au Japon.逆輸入 : Réimportation du manga. L’internationalisation involontaire de la subculture japonaise a fait émerger la volonté de promouvoir le manga et la culture populaire dans les années 2000.Popularité des mangas à l’étranger. Un exemple de militantisme des fans : Le magazine Animeland, qui contribue à légitimer le manga.Certains mangas ont reçu des prix à l’étranger :
- Non
non bai, de Mizuki Shigeru (Angoulême)
- Une
vie à la dérive, de Tatsumi Yoshihiro, le prix de la meilleure édition d’une BD étrangère aux USA, prix Will Eisner. (d’ailleurs c’est toujours un manga qui remporte ce prix)
Légitimité du manga par l’anime, Le Voyage de Chihiro :
- Ours
d’Or de Berlin en 2002
- Oscar
du meilleur film d’animation en 2003
Protectionnisme en Corée et en Chine, diffusion existante mais limitée de la culture populaire japonaise.Internationalisation du manga en Asie grâce à un piratage (obligatoire, car pays trop pauvre pour les avoir normalement) = Danger du piratage pour les Japonais.En début 2002, Douglas Mcgray écrit dans le Foreign Affairs un article « Japan’s Gross national cool ». Il évoque le succès de la culture populaire japonaise et invite le Japon à reconsidérer cette culture comme un moyen pour sortir de la « Lost Decade » et donner une image cool du Japon. Soft power qui peut l’aider dans ses relations diplomatiques. Le Japon sous-estime ce Soft Power selon lui. Il regrette le manque de message de cette culture populaire.Cet article créa un certain intérêt chez les politiques au Japon.
- Industrie
des contenus (contents en anglais / romaji)
2002 : Loi fondamentale sur la politique culturelle2004 : marché des contents3 points :
- Soutien
à l’export
- Lutte
contre le piratage / contrôle du respect des droits d’auteur
- Archivages
des œuvres.
Contrairement à la France, il y a un problème d’archivage des œuvres d’arts. Exemple : les planches originales de certains chapitres de Sailor Moon, l’auteur a fait un procès à son éditeur car celui-ci s’en est débarrassé. Il y a d’autres cas similaires. Ça a permis une prise de conscience d’un besoin d’archivage de la culture.Asô Tarô, Ministre des Affaires étrangères en 2005, puis 1er ministre en 2007. Se déclare comme fan de manga (Gekika). Il soutient le manga comme un soft power.Il a donné une conférence à Digital Hollywood (Ecole de cinéma et d’animation à Akihabara). Ambition internationale du manga, il veut vendre la Japon comme un produit, une marque de qualité (« brand »). Pour oublier le japan Bashing des années 1980 (péril jaune, etc..). Affirmer le caractère japonais de ses productions (« made in japan »). Il dit aux étudiants de Digital hollywood : « vendons le rêve japonais » « Tous les contenus que vous produirez donnent des rêves aux enfants du monde entier », « image de marque du japon »Prix international du manga : Décerné au meilleur manga de l’étranger (global manga).Hard power : Economie / armée / =infrastructureSoft power : culture = superstructure
- Les
paradoxes d’une appropriation incomplète du manga et les limites du soft power
Limites du medium :
- Les
mangas sélectionnés sont ceux considérés « acceptables », pas de pornographie et surtout pas de lolicon.
- Ceux
réédités pour leurs qualités artistiques et leur ancienneté.
- Ceux
qui sont dépositaires de la tradition.
Il y a encore trop peu de spécialiste du manga au Japon.Arrêt du projet du centre national des arts médiatiques, le projet d’Asô tarô, jugé trop cher par l’opposition et critiqué comme un manga kissa géant, le projet est abandonné.Iwabuchi KuichiNature subversive / politique (révisionniste, négationniste) ainsi que les problèmes de législations n’aide pas à en faire un soft power.Okado ToshioCOOL Japan ? Non, concerne uniquement une minorité, même dans le monde. |
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