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NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Just a Doll ? Ven 7 Déc - 21:24 | |
| Bon, comme je vous l'avais promis, voici la deuxième nouvelle que j'ai écrit ^^ Je l'avais commencé il y a maintenant un ans, et je l'ai fini vers mars (quand j'ai eu le courage d'écrire -_-') Enfin bref, on s'en fou ^^ Sinon, elle est assez hard (pas dans le même genre qu'Ellana, mais je pense que c'est pire -_-') alors j'ai décidé de mettre sous spoil les passages assez dur de la nouvelle et vous les ouvrirez si le cœur vous en dit (accrochez vous bien !). Ne vous inquiétez pas, vus pourrez la comprendre même sans lire ces fameux passages ^^ /!\ Attention, cette nouvelle contient des scènes susceptibles de heurter la sensibilité des plus jeunes (notamment avec des scènes incestueuses). Ces passages sont mis sous spoil alors à ceux que cela choqueraient, NE LES OUVREZ PAS ! Si vous estimez que je dois mettre d'autres choses sous spoil dites le moi... - Spoiler:
Just a Doll ? On était vendredi soir, l’horreur allait donc recommencer… Anthéa se dirigeait vers la chambre de son frère aîné. C’est lui qui s’occupait d’elle depuis la mort de ses parents. Ses parents. Voilà un mois qu’ils étaient morts, elle ne savait pas comment, d’après son frère cela était trop horrible pour qu’elle le sache maintenant. Un mois qu’ils sont morts et déjà trois semaines depuis leur enterrement. Elle se dirigeait avec effroi vers cette chambre maudite. Elle la détestait. Elle détestait son parquet massif lustré, elle détestait ses murs beiges délavés, elle détestait son lit qui grinçait au moindre mouvement. Mais ce qu’elle détestait par-dessous tout dans cette chambre, c’était le plafond blanc qui la regardait se faire humilier, il riait d’elle. Elle arriva enfin devant la porte, et toqua avant de rentrer. Les rideaux n’étaient pas tirés mais ils le seraient bientôt, le lit était merveilleusement bien fait mais plus pour longtemps. Après deux secondes d’hésitations, elle entra et referma la porte derrière elle. Il ferma les rideaux et lui ordonna de retirer sa robe. Anthéa s’exécuta. Il lui imposa de s’allonger sur le lit. Elle fit et attendit que la bête assouvisse ses désirs malsains. - Spoiler:
Il s’approcha d’un pas lent, remonta son sous-vêtement jusqu’au hanches et approcha sa bouche de son clitoris qu’il baisa. Il ouvrit son pantalon, s’allongea sur elle et l’obligea à le regarder dans les yeux. La jouvencelle détourna les yeux. Lorsqu’il lâcha son visage, elle leva la tête vers le plafond blanc. Il souriait, ce spectacle avait l’air de le ravir. Enfin, elle ferma les yeux et pensa à ses amies qu’elle retrouverait bientôt, en attendant que son frère ait fini de se soulager.
Une heure entière s’écoula ainsi, à subir les assauts de son frère. Mais elle ne pleurait pas, non elle devait se montrer forte. Pas devant lui, cela lui ferait certainement trop plaisir. Enfin arriva le moment tant espéré, son aîné se retira, se rhabilla, et l’abandonna ainsi sur le lit, sans un mot. Anthéa savait qu’il allait se doucher, comme pour se purifier de son crime. Elle savait aussi qu’elle ne devait plus être là à son retour et que tout devait être arrangé de telle sorte qu’il n’y ait aucune trace de son passage. Elle avait une demie heure tout au plus, cependant, elle pris quand même dix minutes pour pleurer à chaude larme. Lorsqu’elle eu essuyer les derniers sanglots qui coulaient sur son visage, elle se pressa de tout ranger. Elle renfila en premier ses vêtements avant d’aller chercher des draps propres dans le grand placard. Ceux-ci étaient bien trop hauts pour elle, alors Anthéa pris, comme à son habitude, la chaise de bureau pour les atteindre. Elle monta dessus, attrapa une parure de lit, mais ceux qui étaient en dessous vinrent en même temps, ils lui tombèrent sur la tête et l’entraînèrent irrémédiablement vers le sol. Anthéa finit donc allongé sur le sol, ensevelit sous les draps. Elle se dépêcha de se relever, sachant qu’elle n’avait plus beaucoup de temps, replia les draps dont elle n’avait pas besoin et remit la chaise à sa place. La jeune fille retira les draps souillés de la semence de son frère, qu’elle regarda avec dégoût, et les envoya vers la porte d’entrée de la chambre. Elle commença ensuite à refaire le lit. Lorsque celui-ci fut fait, elle entendit des bruits de pas dans le couloir. Terrifiée, elle rouvrit les rideaux, attrapa les draps sales, et s’élança dans le corridor. Elle décida rapidement de faire un détour pour ne pas croiser son frère sur le chemin de la buanderie. Arrivée dans ce petit local, elle déposa le linge de lit dans une corbeille destinée aux domestiques qui font les lessives, puis elle s’en alla se laver. Elle prit un long bain, dans lequel elle faillit s’endormir. Elle sortit de la baignoire, se rendit à sa chambre et s’allongea sur son lit douillé. Elle vit que la lune, déjà haut perchée, la caressait du regard. Anthéa, comprit donc qu’elle pouvait dormir en paix, puisque l’astre veillait sur elle. Le week-end se déroula paisiblement. Anthéa passa son samedi à faire ses devoirs et étudier. Le dimanche, quant à lui, fut réservé aux jeux et à la détente. Arriva ensuite le jour de la reprise de l’école. Anthéa était contente d’y retourner, car là bas elle ne craignait pas d’y croiser son frère. De plus, elle avait décidé, de s’enfuir, le soir même, en sortant du cours de Mme Swano. Une nounou venait la chercher généralement, mais celle-ci n’était pas difficile à distancer à la course à cause de son horrible jupe serrée et de ses chaussures à talonnettes. C’était la dernière heure de cours, Anthéa la passa à organiser sa fuite. Lorsque Mme Swano l’interrogea sur une question d’orthographe, la jeune fille fut incapable de répondre puisqu’elle n’avait pas écouté la question. L’institutrice lui donna alors des devoirs en plus, pour la punir. Mais ceci n’importait pas, elle ne reviendrait plus à l’école. La cloche sonna, la sortant de sa torpeur. Elle salua Mme Swano, dit adieu à ses amies, qui ne comprenaient gère à ce qu’elle racontait, puis sortit de l’établissement. La nounou était là, elle lui faisait signe de venir. Anthéa l’ignora totalement, partit dans la direction opposée puis se mit à courir. La nounou, comprenant ce qu’il se passait, se mit à la pourchasser. Hélas pour elle, ses mouvements étaient très réduits et très rapidement la gamine lui échappa. « Sale peste ! » pensa-t-elle. Puis elle retourna vers la demeure pour mobiliser une équipe de recherche. Anthéa continua de courir, malgré qu’elle eu distancé la nounou depuis bien longtemps. Alors qu’elle arrivait dans une grande rue lui étant totalement inconnue, elle se mit à marcher pour reprendre son souffle. Une vitrine attira son œil. Une belle et immense vitrine brillant de mille feux. De magnifiques poupées y étaient exposées, toutes plus belles les unes que les autres. Elle resta ainsi, observant cette vitrine pendant de longues, longues minutes. Le marchant avait remarqué cette petite fille obnubilée par ses poupées. C’était un vieil homme, seul depuis fort longtemps. Lorsqu’il se décida enfin à aller aborder l’enfant, il vit un homme poser sa main sur son épaule. Le vieillard attrapa un gourdin qu’il gardait sous sa caisse, pensant à un agresseur. Mais après une observation plus détaillée du jeune homme, il releva de grandes ressemblances avec la petite. Ils étaient donc de la même famille. Cependant, lorsque l’enfant se retourna, le marchant vit dans son regard quelque chose qui n’était pas de l’amour. De la peur, non de l’effroi. Voilà ce qui ressortait de son regard. Finalement l’homme attira la petite fille vers une voiture, un portier leur ouvrit la porte et avant même qu’il n’eut le temps de la refermer et de s’installer près du cocher, les chevaux partirent au trot. Elle était de retour dans cette affreuse chambre. Il était en colère, celle-ci déformait son visage. Il avait congédié tout le personnel, leur donnant le jour de demain pour repos. Ainsi, elle était seule avec lui, seule avec ce démon, dans cet immense château. Personne ne lui viendrait en aide, même si elle criait de toutes ses forces, personne, pas même un rat ne viendrait lui porter secours. Elle tenta vainement une échappée vers la porte mais son aîné l’attrapa par le bras. Il serrait fort. Tellement fort que ne sang n’arrivait plus assez abondamment vers son avant bras et sa main qui devinrent vite rouge. Il la jeta sur le lit comme un vulgaire chiffon, arracha le premier rideau qui lui tomba sous la main et le découpa à la force des ses bras, dans le but d’en faire quatre liens solides avec lesquels il l’attacha brutalement au lit. Il ôta ses vêtements et lacéra ceux d’Anthéa avec rage. Il entreprit de la violer sauvagement. Anthéa avait envisagé ce qui lui arriverait si elle ratait sa fuite. Mais jamais elle n’avait imaginé cela. - Spoiler:
Ses à-coups étaient si violents qu’ils lui décrochaient un horrible cri de douleur à chaque fois. Ses allers-retours étaient si brutaux qu’elle avait l’impression qu’elle allait se déchirer en deux. Cette fois ci, elle n’arrivait pas à fermer les yeux tellement elle pleurait de douleur. Le plafond, jubilait, s’extasiait de la souffrance qu’elle endurait. Elle du subir son regard vicieux pendant d’interminables heures sans que la bête ne se calma. Il semblait ne jamais s’épuiser. Enfin l’adrénaline retomba, l’homme se retira, et sortit de la chambre. Il ne défit pas ses liens. Plusieurs heures plus tard, alors que l’aube pointait, il revint avec de quoi la nourrir. Il la força à manger et à boire. Lorsqu’elle eut fini son repas, il recommença à la violer, lui faisait faire d’horribles choses qu’il ne lui avait jamais imposées auparavant. Sa libido enfin rassasiée, et sa colère apaisée, il l’abandonna une seconde fois sur le lit, trempé de son sperme comme le visage et le corps de la jouvencelle qui serait désormais et à jamais souillée.
Le monstre enfin apaiser l'enfant pu s’endormir, exténuée. Le frère se mit à pleurer. Il se releva, défit les liens accrochant sa sœur au lit, et la porta à la salle d’eau. Il la lava soigneusement, lui mit une robe de nuit sur le dos et la déposa sur le lit, dans sa chambre toute rose. Anthéa n’avait pas ouvert un œil, elle ne se doutait même pas qu’elle se trouvait dans sa chambre. Mais sa nuit fut tourmentée par de nombreux cauchemars. Lorsqu'Anthéa se réveilla enfin, le soleil était déjà haut dans le ciel. Elle se leva péniblement et constata qu’un paquet avait était déposé au pied de son lit. Elle l’ouvrit et y trouva une magnifique robe blanche. Elle l’observa minutieusement et se dit qu’un tel présent ne pouvait signifier qu’une grande nouvelle. C’est à ce moment là qu’une domestique frappa à la porte. La jeune fille lui pria d’entrer. La servante lui apporta un déjeuné fort copieux et lui annonça qu’aujourd’hui même, elle allait faire connaissance de son institutrice particulière et désormais nouvelle nourrice. La domestique l’accompagna à la salle d’eau pour lui faire une toilette rapide et lui enfila sa nouvelle robe. Elle lui mit également deux rubans couleur émeraude dans les cheveux qui mettaient en valeur quelques coutures sur la robe de la même couleur. Enfin, la servante la dirigea vers le salon et l’abandonna à la porte d’entrée. Anthéa poussa la porte et jeta un rapide coup d’œil dans la pièce. Une jeune femme au visage fin était assise sur le sofa, une tasse de thé dans les mains. Quant à son frère, il lui tournait le dos, le regard perdu sur le magnifique jardin de la demeure. En l’entendant entrer dans le salon, il se retourna, le visage impassible, fit les présentations et expliqua la situation à sa petite sœur. Sa nouvelle institutrice s’appelait Mlle Lily. D’après l’aîné, elle était bien plus compétente que Mme Swano. De plus, celle-ci serait aussi sa nourrice. En effet, la nounou précédente avait été congédiée au vu de l’incident passé dont il ne mentionna rien de plus. Il s’en alla, laissant les deux demoiselles faire connaissance. Mlle Lily était belle, c’était la première chose qu’Anthéa avait remarqué en la regardant. Elle paraissait douce et gentille, mais rien ne le prouvait, donc elle resterait sur ses gardes. Mlle Lily lui donna un jour de repos et lui dit qu’elle ne commencerait son éducation que le lendemain. Elle avait besoin d’un peu de temps pour s’habituer au lieu, puisqu’elle vivrait ici maintenant. Anthéa alla donc se changer et opta pour une vieille robe usée pour aller jouer dans le jardin. Elle y croisa Mlle Lily qui lui demanda si elle pouvait lui faire visiter la majestueuse maison. La jeune fille accepta. Elles passèrent tout l’après-midi à jouer ensemble. Lorsque la nuit arriva et qu’il fut l’heure de se coucher, Anthéa pensa que Mlle Lily devait être une bonne personne. Les semaines se succédèrent rapidement. Anthéa débordait de joie car cela faisait longtemps que son aîné ne l’avait pas convié dans sa chambre. De plus, elle était devenue très proche de Mlle Lily et elle décida de lui parler du jour de sa tentative de fuite, sans lui en exposer les raisons pour autant. Elle lui parla de la magnifique vitrine de poupée qui l’avait obnubilé. Alors que la maîtresse et son disciple étaient en plein débat sur le lieu probable de ce magasin de poupée, le frère entra dans la salle d’étude. La discussion cessa immédiatement, et il congédia l’institutrice. Alors que celle-ci referma la porte derrière elle et s’éloigna d’un pas léger, il se retourna vers la petite fille. On pouvait lire l’appréhension et la peur dans ses yeux. Elle savait ce qu’il allait se passait. Cela faisait tellement longtemps, alors qu’elle commençait à peine à ne plus en faire des cauchemars la nuit, l’horreur allait se répétait. Le frère dit à sa petite sœur de passer dans sa chambre, le soir même, vers les 19 heures, puis s’en retourna. Le cœur d’Anthéa se mit à battre de plus en plus fort à l’approche de l’heure qu’elle redoutait tant. Elle n’était absolument pas concentrée sur le cours de Mlle Lily qui le comprit bien assez tôt. Elle interrompit alors le cours, sachant que ne retirerait plus rien de la petite fille aujourd’hui. Il était l’heure, Anthéa se dirigea vers cette maudite porte, toqua et entra. Il l’attendait, assis sur la chaise de bureau. Il se leva, tira les rideaux et le regard vide, lui désigna le lit. Elle tenta de défaire sa robe mais n’y parvenant pas, son frère l’aida et la porta jusqu’au matelas. Finalement, rien n’avait changé. Le parquet était toujours aussi bien lustré, les murs toujours autant délavés, et le lit grinçait encore plus qu’auparavant. Le pire était que le plafond lui non plus n’avait pas bougé. Il l’attendait depuis tellement longtemps. Lorsque le frère remonta le sous vêtement de la petite fille, on aurait pu le voir sauter de joie fébrilement. Il était tout excité du spectacle qui s’offrait à lui : une jeune fille, désespérée, qui se faisait violer par son frère aîné, quoi de plus répugnant ? Cette nuit là, il fut très doux, comme pour l’habituer de nouveaux à ces gestes qui donnent des frissons. Il n’eut que le dernier assaut qui fut plus violent que les autres. Anthéa s’apprêta à crier de douleur, mais son cri fut étouffé par un coussin. Cette soirée ressemblait à tant d’autres soirées qu’elle avait connu, seulement, cette fois ci, quelqu’un avait tout entendu. Une personne qui fut horrifiée à l’idée de ce qu’elle venait d’apprendre, une institutrice qui n’aurait pas du traîner dans les couloirs à un étage dont l’accès lui était interdit. Lorsque l’aîné eu soulagé sa libido, il s’en alla, comme à l’accoutumé, dans la salle de bain pour purger son corps et son âme. Anthéa reprit les vieilles habitudes et remit tout en ordre avant d’aller elle-même se laver et se coucher. Elle se réveilla le lendemain sur les coups de dix heures. Sur son bureau, elle trouva une petite carte sur laquelle était écrit un petit message codé. Celui-ci devait la mener vers un beau cadeau. Ainsi, Mlle Lily avait organisé une chasse au trésor pour ce matin. Elle déchiffra rapidement le message, et, avant de se diriger vers le salon en courant, elle enfila une robe et des chaussures qui lui permettraient d’être libre de ses mouvements pour cette chasse. Arrivée au salon, elle fouilla tous les recoins, ouvrit tous les tiroirs de toutes les commodes pour enfin découvrir un second message codé. Celui-ci était un peu plus difficile que le précédent et ce n’est qu’au bout de quelques minutes qu’elle comprit qu’il la guidait vers la salle d’étude. Le jeu de piste continua ainsi pendant une bonne heure avant qu’Anthéa ne découvre le lieu de la cachette de son cadeau : le jardin. Elle s’y précipita dès qu’elle comprit le dernier message codé. C’est sous le grand chêne qu’elle aperçu un petit pic planté dans la terre avec un drapeau de papier blanc au bout. Elle se mit donc en quête de sa petite pelle et de son seau rose pour creuser la terre. Une fois tout son attirail en main, elle retourna auprès du grand arbre, enleva le pic du sol et creusa. Elle tomba rapidement sur quelque chose de dur, une boite en bois. La jeune fille se dépêcha de l’extirper du parterre, l’épousseta et entreprit de l’ouvrir. Elle ôta le ruban qui l’entourait, souleva le couvercle et aperçut une magnifique peau pâle entourée de beaux cheveux blonds. Anthéa comprit alors le merveilleux cadeau qu’elle se voyait offrir, une des poupées de la boutique à la vitrine étincelante. Elle pris la poupée dans ses bras, la serra fort et se mit à la recherche de son institutrice. Lorsqu’elle la trouva, l’enfant lui sauta dans les bras et l’embrassa sur la joue. Elle était tellement heureuse. Elle décida cependant de cacher l’existence de Lily, c’est ainsi qu’elle avait nommé sa poupée, à son frère de peur de sa réaction. Voilà deux semaines qu’Anthéa avait reçut sa poupée. Tous les soirs, avant d’aller dormir, elle la descendait de son placard, c’est là qu’elle l’avait caché, elle la chouchoutait et lui faisait un câlin avant de la reposer là haut, à l’abri de son frère. Mais ce soir là, son rituel quotidien ne se passa pas comme prévu. Alors qu’elle grimpait sur la chaise pour attraper sa poupée, la paille rongée par les années céda sous son poids. La petite fille s’étala de tout son long sur le sol. La boite qu’elle tenait dans ses mains lors de la chute, avait aussi atterri par terre, mais la poupée n’étant pas endommagée, l’accident aurait pu être clos. Cependant, son frère passait par hasard dans le couloir juste au moment de la chute. Surpris par le bruit sourd provoqué dans la chambre de sa sœur, il entra pour voir ce qu’il s’y passait. Un merveilleux spectacle s’offrit à lui : sa cadette dos au sol, une boite sur le côté avec son couvercle un peu loin, et une mystérieuse chose blonde qui en dépassait. Sans même se soucier de l’enfant, il se dirigea droit sur la boite et attrapa la poupée par les cheveux. Il se retourna vers sa sœur qui pleurait et lui lança un regard foudroyant. Il s’en alla enfin avec la poupée et la boite, sans se retourner vers la fille en larme. Le lendemain, Anthéa et l’institutrice furent convoquées dans le salon. Le frère demandait des explications quant à la présence de cette poupée dans sa demeure. Mlle Lily, sans même laisser le temps à Anthéa de parler, pris tout sur elle et proclama que l’enfant n’y était pour rien. L’aîné l’interrompit dans son monologue défensif, et interrogea sa cadette pour savoir pourquoi elle avait caché sa poupée. La petite fille répondit calmement qu’elle avait eu peur de sa réaction et qu’il ne lui confisque sa poupée ou pire. Le frère fut très vexé de la réponse de sa sœur et affirma qu’il n’aura jamais fait cela. Anthéa maintint ses affirmations, disant que depuis la mort des leur parents, il avait été ignoble avec elle. Dans un élan de colère, l’aînée lança la poupée contre un mur. Celle-ci se brisa et le visage de la petite fille s’assombrit aussitôt. Elle ne pleura pas, elle ne pouvait pas, elle n’en avait plus la force. Le frère renvoya Mlle Lily à ses appartements et s’en retourna vaquer à ses occupations quotidiennes. Lorsqu’il revint au salon, le soir après le souper, il trouva Anthéa à la même place qu’il l’avait laissé le matin, elle n’avait pas bougé d’un pouce. Il appela un domestique qui lui apprit que la petite fille était restée telle quelle depuis tout ce temps, qu’ils avaient eu beau lui parler, elle n’avait jamais répondu. Le frère tenta de faire bouger sa sœur en vain. Il décida donc de la porter jusqu’à son lit et d’attendre le lendemain pour voir ce qu’il adviendrait. Le lendemain, la domestique alla rendre visite à Anthéa, celle-ci n’avait toujours pas bougé depuis la veille au soir. Elle ne répondait toujours pas et on ne voyait même plus sa poitrine se soulever au rythme de sa respiration. La bonne, prise d’inquiétude, alla faire un rapport au maître de maison. Ce dernier contacta le médecin de famille qui arriva dans l’heure, soucieux de la santé de sa petite protégée. Le docteur ordonna aux domestiques entourant la jeune fille de se retirer et conseilla au frère de faire la même chose. Il se retrouva alors seul avec Anthéa. Il l’ausculta minutieusement. Rien. Elle n’avait rien. Son cœur battait bien que le pouls était un peu faible, elle respirait, elle n’avait pas de fièvre, elle n’avait rien. Elle aurait pu se lever d’un coup et faire des bonds de géants que le médecin n’aurait été en rien étonné. Il sortit de la pièce et informa l’aîné de son diagnostique. Il lui suggéra que l’enfant avait peut être eu un choc psychologique et que cela ressortait sous la forme d’une sorte de paralysie volontaire mais il ne pouvait rien confirmer. Trouver la cause du choc psychologique et réparer l’erreur faite était la seule solution que le docteur avait trouvée. Après avoir récupéré le prix de sa consultation, le scientifique s’en alla, sans un mot de plus. L’aîné se mit alors à cogiter sur la source du choc prétendu. La poupée, cela devait venir de la poupée cassée ! C’est depuis la vue de ce visage pâle brisée que sa sœur avait cessé de bouger. Il retrouva la poupée brisée dans un coin du salon et rassembla les morceaux de son visage. Il alla trouver Mlle Lily, lui réclama le nom du magasin où elle avait acheté la poupée et lui demanda de rester auprès de sa sœur pour veiller sur elle. Il fit préparer la calèche, et sortit. Une demi-heure plus tard, le frère arriva devant le magasin de poupée. Il entra et une étrange atmosphère l’envahit. Il se sentait épié par les dizaines d’yeux de poupée qui l’entouraient et qui semblaient rire de lui. La première chose qui lui vint à l’esprit fut que pour dégager une atmosphère aussi suffocante, ce magasin devait renfermer de biens lourds secrets. Il fit tinter la sonnette sur le comptoir, espérant que la présence d’une autre personne chasserait les visages moqueurs de ces poupées de porcelaine. Il entendit un « J’arrive » étouffé venant de l’arrière boutique, et un vieillard le salua gaiement, les lunettes sur le bout du nez, un chiffon dans les mains. Le jeune homme montra la poupée au marchand et lui demanda si la figure de celle-ci était réparable. Ce dernier tira une affreuse mine à la vue des dégâts que cette pauvre poupée avait subit et répondit qu’il ferait ce qu’il pourrait. Le frère lui laissa la poupée, et s’en alla. Il était soulagé d’être enfin sortit de cette boutique et n’était pas pressé d’y revenir. Il monta dans la voiture qui l’attendait et les chevaux prirent le trot pour allure de croisière. Arrivé chez lui, le maître de maison alla immédiatement au chevet de sa sœur, congédia la nourrice en la remerciant, et annonça la réparation prochaine de sa poupée à Anthéa. Dans trois jours, dans trois jours il irait la chercher, aussi belle qu’un sous neuf. Il lui parla pendant un long moment. Il espérait qu’elle l’écoutait, qu’elle l’entendait au moins. Le soleil commençait déjà à se coucher lorsque le frère se décida à quitter le chevet de sa sœur lorsqu’une domestique lui annonça que le dîner était prêt. Il demanda à cette même bonne de s’occuper régulièrement de l’enfant : de la nourrir, lui donner à boire, la laver, etc. Il sortit de la chambre et n’y revint plus dans les jours suivants. Trois jours passèrent sans que le jeune homme ne parle à personne. Il se levait et vaquait à ses occupations, comme tous les matins, il déjeunait dans le salon, comme tous les midis, puis il travaillait dans son bureau, comme tous les après-midi, il dînait et prenait son bain avant d’aller se coucher, comme tous les soirs. Anthéa, elle n’avait pas bougé. Elle ne semblait même pas s’apercevoir du temps qui passait, ni même de la domestique qui s’occupait d’elle d’ailleurs. Ce jour là, en début d’après-midi, le maître de maison fit préparer la voiture et s’en alla sans un mot de plus. Arrivé devant le magasin de poupée, il fit tinter une nouvelle clochette suspendue au dessus de la porte et le vieux marchand vint le saluer chaleureusement. Alors qu’il lui expliquait que réparer la poupée brisée ne fut pas une mince affaire, le jeune homme se sentit de nouveau oppressé. Tous ces petits regards inanimés posés sur lui lui donnaient froid dans le dos et lui mettaient la peur au ventre. Il ne put se résoudre à regarder le vendeur dans les yeux. Il avait derrière lui une poupée, horriblement belle qui le dévisageait depuis son entrée dans le magasin. Elle attirait son regard, elle l’attirait lui. L’ancêtre l’interpella alors, comprenant que son client ne l’écoutait pas du tout, et il eu l’impression de sortir d’une transe. Le vendeur lui dit qu’il avait fait du mieux qu’il avait pu et lui tendit la boite en bois renfermant le précieux jouet. Le frère ouvrit la boite et aperçu la visage pâle resplendissant comme à ses premiers jours. Il remercia vivement le vieillard et le paya en conséquence. Juste après être sortit, il se retourna et regarda par la grande vitrine illuminée la poupée qui avait retenu son attention. Elle ne le regardait plus. Le commerçant semblait la réprimander, et elle paraissait vexée. Il parlait à ses poupées ?! « Bah, après tout, c’est un de ces vieux gâteux seul, trouvant la compagnie qui lui manque avec ses poupées » se dit l’aîné, et il rentra alors à sa demeure, le cœur emplit de joie et le sourire aux lèvres. De retour à sa résidence, le frère rendit immédiatement visite à sa sœur. Dans la chambre, il congédia la domestique qui était en train de lui faire sa toilette ainsi que Mlle Lily qui lui tenait compagnie. Il ordonna que personne n’entre dans la chambre avant qu’il ne l’autorise. Une fois seul avec Anthéa, il déposa son manteau sur une chaise, approcha un fauteuil près de la tête de sa sœur, et commença à lui donner des nouvelles des ces trois derniers jours. Aucune réaction. Il lui parla de la poupée, du magasin et de son étrange ambiance. Pas même un cil d’Anthéa n’avait bougé. Le grand frère se leva alors, pris la boite qu’il avait posé sur la commode en entrant, et revint s’asseoir avant de la déposer sur le lit. Il invita sa sœur à l’ouvrir. Elle n’en fit rien, toujours le visage aussi triste, elle restait sans vie. Après un long silence, l’aîné se décida à ouvrir la boite de lui-même. Il ne s’attendait pas à la voir sauter de joie, mais ce qu’il se passa lui glaça le sang. Alors qu’il soulevait lentement le couvercle, une brume noire semblait sortir de l’enceinte de bois et envelopper la jeune fille étendue sur le lit. Un froid se fit sentir dans la pièce, et lorsque le couvercle fut totalement relevé celui-ci disparu et le maître de maison examina la boite pour tenter de découvrir d’où pouvait provenir ce mystérieux brouillard. Mais il n’y avait rien. Rien d’autre que la poupée qu’il avait fait réparer. Ses yeux verts le fixant n’attendaient qu’une chose : de retourner auprès de sa propriétaire. Un majordome vint alors frapper timidement à la porte de la chambre, il venait annoncer une mauvaise nouvelle. Ce soir, le maître de maison ne pourrait pas dîner à 19h, le repas venait de brûler et était immangeable. Le frère était à moitié heureux à l’écoute de cette nouvelle, il n’était pas devenu fou, il avait bien aperçu de la brume noire, et cette apparition trouvait une explication logique : un repas carbonisé. Il se releva alors, replaça le fauteuil sur lequel il était assis, déposa la poupée de porcelaine près de sa sœur qui n’avait pas encore réagit, puis affirma que ce soir, il souperait dehors. Il referma la porte de la chambre derrière lui, et dans l’obscurité de la pièce maintenant isolée du monde, un sourire vicieux se dessinait sur un visage de marbre. Ce matin là, alors que le maître de maison se levait, un bruit se fit entendre en provenance de la chambre d’Anthéa. Le grand frère sortit vivement de la chambre et se mit à éternuer en remuant la poussière qui s’était amassée sur le sol depuis de longs mois. Cela faisait maintenant bien longtemps que ce dernier vivait seul dans son immense demeure. Il avait renvoyé tous ses domestiques qui le prenaient pour un fou. En effet, depuis de fameux jour où l’aîné avait rapporté la poupée réparée à sa cadette, celui-ci se comportait bien bizarrement. Il ne s’occupait plus de rien. Il avait abandonné son bureau, celui où auparavant il passait toutes ses journées, il ne sortait plus dîner en compagnie de ses amis, ses chers amis à qui il devait tant. Le maître de maison avait tout abandonné pour passer ses journées auprès de sa sœur. Il lui parlait, il la regardait, il la contemplait. Et même lorsqu’il semblait ne pas lui parler, les domestiques avaient l’impression que ses regards pour se sœur parlaient. Il ne se nourrissait presque plus. C’est bien simple, le jeune homme sautait les déjeuners et ne se contentait que du dîner le soir, et un dîner bien simplet. Il avait horriblement maigri, sa peau était presque translucide tellement il était palot, et souvent ses nuits étaient tourmentées de fortes fièvres que rien ne calmait. Ses domestiques s’inquiétaient de son sort, alors il les a tous congédiés. Ces derniers le traitèrent de fou avant de partir. « Fou ?! Moi ?! Ce sont eux les fous ! » s’exclama-t-il intérieurement. Depuis qu’il avait renvoyé tous ses domestiques, il se nourrissait de moins en moins et son état ne faisait qu’empirer. Il n’avait même plus la force d’entretenir sa sœur, ni même de lui parler, alors il la regardait simplement, attendant un signe de vie de sa part. Pourtant, sa sœur, elle se portait merveilleusement bien. Elle avait gardé toutes ses belles couleurs d’enfant, sa robe était toujours aussi propre, et elle n’avait surtout pas perdu son expression qui semblait lui coller au visage. C’était donc ce matin qu’il entendit ce bruit sourd provenant de la chambre de sa sœur. Il s’y précipita, espérant y trouver sa sœur enfin réveillée, mais lorsqu’il ouvrit la porte, il ne fut pas surpris de découvrir deux rats qui avaient fait tomber la lampe de la table de nuit. Le maître de maison s’empressa de les chasser. Il se rendit alors compte de sa paranoïa non nouvelle et décida qu’il devait se changer un peu les idées. Il s’excusa auprès de sa sœur de ne pouvoir la veiller aujourd’hui, pris un copieux déjeuner, puis se prépara pour sortir. Lorsqu’il fut propre comme un sou neuf, il entreprit une ballade dans un jardin, au centre de la ville, dans lequel il emmenait souvent Anthéa étant enfant. Sa ballade fut de durée raisonnable, mais son retour à la demeure fut retardé par les quelques courses qu’il fit sur le chemin. Quelques rues avant son adresse, les gens autours de lui s’agitaient énormément. L’aîné arrêta un passant pour savoir ce qu’il se passait. L’homme qu’il interrompit dans sa course lui rapporta qu’une maison était en train de brûler à trois rues de là. Cette nouvelle se mit à raisonner dans sa tête. Elle tournait, rebondissait contre les parois internes de son crâne sans qu’il n’arrive à donner un sens aux mots qui lui torturaient l’esprit. Soudait, les sacs en papiers emplis de courses tombèrent lentement à terre. Le jeune homme entama une course effrénée vers son domicile. Deux minutes plus tard, la vue de sa maison en flamme suspendit sa course, le temps de quelques longues secondes durant lesquelles il pensa à sa sœur brûlant. Il s’emballa alors, ses jambes l’emportèrent vers la demeure, le brasier s’approchait de plus en plus avant qu’une douleur au ventre n’interrompe le défilement du paysage. Le frère tourna la tête, sur sa droite se trouvait un homme fort, son impressionnante musculature imposait le respect, et c’est justement un bras de cette masse de muscle qui se trouvait en travers du ventre du maître de maison. Ce dernier tomba à genoux, scié par la douleur, et retenu par les raisonnements de ce même homme qui lui disait que s’il rentrait dans cet enfer il n’en ressortirait pas vivant. Le grand frère, se mit à hurler le nom de sa petite sœur, hurler qu’elle se trouvait dans cette fournaise, qu’il voulait la sauver. Puis des larmes, qu’il aurait préféré retenir, coulèrent le long de ses joues. Les sanglots le submergèrent, tant et si bien que la résidence en proie à l’incendie ne lui apparaissait plus. Il demeura ainsi jusqu'à ce qu’il ne resta plus que des cendres de son habitat. Des débris qui furent fouillés de fond en comble pour tenter récupérer quelques meubles encore intacts, mais surtout pour retrouver le corps de la dite Anthéa. De longues heures de recherche plus tard, aucun reste de la petite ne fut déterré, pas un os, ni même une dent. Il en fut conclu que le jeune homme avait eu un excès de folie, il avait perdu la tête dans la détresse de la perte de tous ses biens et s’était imaginé une sœur qui lui aurait permis de sombrer en même temps que son foyer. Les minutes passèrent et la rue se vida. Une demie heure plus tard, l’allée était déserte, il ne restait que l’ancien propriétaire toujours assis sur le sol à attendre. Qu’attendait-il ? Il ne le savait pas lui-même. Un petit vent commença à souffler, transportant un nuage de cendre avec lui. Le ciel se couvrait et l’atmosphère était lourde et pesante. Son estomac se noua et ses poils se hérissèrent. Lorsque le nuage de cendre disparu, il découvrit une petite fille. Elle était de dos, face à l’ancienne demeure. Ses longs cheveux blonds intriguèrent le jeune homme. Elle se baissa près des cendres et ramassa un poupée, lorsqu’elle souleva celle-ci, quelques cendres en tombèrent : elle venait de la déterrer. Bizarre, les cendres avaient été préalablement fouillées sans que rien ne fût découvert. Elle se retourna enfin et son visage sembla être une horrible apparition. Elle ressemblait comme deux gouttes d’eaux à Lily, la poupée qui avait déclenché le chaos chez ce frère. Cette petite Lily, c’est ainsi qu’il la nomma, s’en alla d’un pas pressé, devait-elle retrouver quelqu’un ? L’ancien maître de maison la suivie discrètement. Ils marchèrent, longtemps, très longtemps. Elle semblait faire le tour de la ville lorsque enfin, elle s’arrêta devant une étrange boutique qu’il connaissait bien. Une belle et immense vitrine brillée de mille feux. De magnifiques poupées y étaient exposées, toutes plus belles les unes que les autres. La petite Lily entra dans la boutique. Le désespéré s’approcha et observa ce qu’il se passait dans la magasin. De nouveaux, les dizaines d’yeux de poupée l’épiaient et semblaient rire de lui. Tous ces petits regards inanimés posés sur lui lui donnaient froid dans le dos et réanimèrent sa première peur. A l’intérieur de cette maison des horreurs, la petite Lily sauta dans les bras du vieux marchand puis lui tendit fièrement la poupée qu’elle avait trouvé dans les cendres. Le jeune homme ne remarqua pas l’air de ressemblance qu’il y avait entre le vieux bonhomme et la petite fille. Non, ce qui attira son attention, c’était cette poupée qu’elle tendait à bout de bras. Cette poupée qui ressemblait à quelqu’un qui lui était très proche. Les mêmes yeux verts, la même chevelure rousse et soyeuse, la même robe qu’elle portait depuis maintenant quelques temps. Oui, la petite Lily portait dans ses mains la petite sœur disparue, c’est elle qui avait Anthéa en sa possession. L’aîné se précipita alors à l’intérieur du magasin. Les deux individus se retournèrent, surpris par son entrée fracassante. Le cœur du frère battait très fort, il haletait, était est-ce l’adrénaline ? La peur ? L’horreur ? Il n’en avait aucune idée. Le marchand et la petite Lily esquissèrent un sourire vicieux, un sourire à vous glacer le sang… Article du journal ”Little Investigator” : « La maison de l’Enfer »
Nous voilà revenus sur les lieux de l’incendie ayant frappé cette maison de banlieue, dix ans après le moment du drame. Nous avons à nouveau rencontré les voisins qui étaient présents lorsque les flammes avaient ravagées la demeure. « L’enfer j'vous dit ! Cette maison a été brûlée par les flammes de l’enfer », assure Mr Nobody. «Et ce jeune garçon qui hurlait à la mort, pauvre enfant, il pensait avoir perdu sa sœur dans cet incendie. Heureusement que mon mari l’a retenu car il serait mort dans cette fournaise. D’autant qu’aucun corps n’a été retrouvé le lendemain, lorsque les flammes avaient fini de consumer cette magnifique maison… », commente une mère au foyer.
C’était la première fois qu’un incendie de cette ampleur fut enregistré. Après son passage dévastateur, il ne restait rien de cette somptueuse demeure. Cependant, l’histoire ne s’arrêta pas là. De nombreux employés avaient travaillé pour le propriétaire ce cette habitation, après l’incendie, tous ont disparus, les uns après les autres, sans que nous n’ayons pu les interroger sur le drame. Le maître de maison ne sortait plus de chez lui depuis plusieurs mois : « On avait oublié que cette baraque était habitée. Personne rentrait, personne sortait non plus. Le jardin et la façade extérieure étaient salement amochés et aucun bruit ne filtrait à l’extérieur. J’vous raconte pas lorsqu’on a vu un jeune homme tout frais sortir de cette ordure (rire) », explique Mr. Hyde. Depuis la catastrophe, le propriétaire a, lui aussi, mystérieusement disparu. Il avait été qualifié de fou par ses derniers employés, alors peut être que cette tragédie l’aurait poussé au suicide. Mais aucun corps n’a été retrouvé.
Dix ans après l’incendie et après de nombreuses recherches, nous avons retrouvé une des employées cette maison, la seule qui ait survécu. Mlle Lily, actuellement internée dans un hôpital psychiatrique, était l’institutrice de la dite sœur du maître de maison. Sœur dont le corps n’a pas non plus été retrouvée. Nous avons réussit à recueillir son témoignage :
« Cette poupée !!! C’est à cause de cette poupée que tout cela s’est produit !!! Non, ça ne devait pas se passer comme ça ! Je lui avais offerte pour la réconforter, son frère la violait pauvre enfant… Elle était si belle, elle m’a attiré, elle m’a hypnotisé et elle a détruit toutes ces vies ! Depuis qu’elle était dans cette maison, je ne dormais plus la nuit. J’étais oppressée, comme si elle voulait me chasser ! Mais je suis restée, pour la petite. Puis quand elle s’est cassée, elle a aspirée la vie de sa propriétaire, je l’ai vu ! C’est Anthéa qui s’est transformée en poupée et plus le temps passait, plus Lily recouvrait la vie au dépit de cette petite fille. Puis lorsqu’elle a eu assez de force, elle a brûlé la maison ! Elle a tué tous ceux qui connaissaient son existence ! Et elle est partie. Pourquoi m’a-t-elle laissé en vie ? Je n’en suis pas sure… Peut être parce qu’on portait le même prénom et que j’ai participé à sa résurrection en l’achetant… » T.O.
(encore une fois désolée d'écrire des trucs aussi horrible TT)
Dernière édition par NaNaOsakiSan le Ven 9 Oct - 23:14, édité 3 fois |
| | | Ichiigo59 Influant
Messages : 467 Réputation : 5 Inscription : 22/05/2012 Age : 29 Localisation : là bas Humeur : fgezfefzeezfa,k
| Sujet: Re: Just a Doll ? Ven 7 Déc - 22:59 | |
| Franchement Nana, voici ma première réaction post-lecture : Wouah ! Tu écris tellement bien, va me falloir de l'entrainement pour arriver à ce niveau la. ^^' La fin est prenante, le rythme au long de l'histoire est soutenu ... c'est super bien quoi. ^^ Bon j'irais pas jusqu’à dire que tu es l'écrivaine qui m'a le plus marquée, mais je te fais chapeau bas. ^^ Par contre certains passages sont hard, je ne le conseil pas à tout le monde, faites attention. ^^ Par contre tu me semble beaucoup plus glauque maintenant Nana. ^^' |
| | | Felicita-chan Disciple
Messages : 569 Réputation : 0 Inscription : 07/11/2012 Age : 26 Localisation : Isère Humeur : Joyeuse, un peu folle sur les bords x)
| Sujet: Re: Just a Doll ? Sam 8 Déc - 12:36 | |
| Oh la la ! Nana , ton histoire est super L'idée , l'écriture et tout , génial ! Vraiment , je t'arrive pas à la cheville x) même au petit doigt de pied C'est clair que les moments incestueux peuvent choqués certain(es) mais bon. Et puis l'histoire tien bien , et j'aime bien comment tu as fais la fin L'article de journal , c'est vraiment une bonne idée , chapeau ! Je t'admire *.* x) |
| | | Ichiigo59 Influant
Messages : 467 Réputation : 5 Inscription : 22/05/2012 Age : 29 Localisation : là bas Humeur : fgezfefzeezfa,k
| Sujet: Re: Just a Doll ? Sam 8 Déc - 13:45 | |
| Mais si tu veux je te fais une vraie critique sur ta nouvelle. :p
Par contre faut me la demander, par-ce que si tu n'en veux pas, je n'en fais pas. ^^ |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Just a Doll ? Sam 8 Déc - 16:10 | |
| Et pourtant, je suis glauque et le problème, c'est que ça se ressent peut être un peu trop dans mes nouvelles -_-' C'est pour ça que j'avertis les gens avant et que je cache le contenu choquant... (d'ailleurs j'ai du retravailler certains passages (juste avant et après les spoils) pour que même ceux qui ne lisent pas ça aient un "fil conducteur", j'espère que ça a marché...)
Bref, merci pour vos commentaires parce que j'ai vraiment eu peur qu'elle ne trouve pas son public à cause des passages hards...
Mais non Ichii, ne te sous estime pas, je suis certaine que tu écris très bien aussi ! Et sinon, je ne suis pas contre une vrai critique, ça ne peux que m'aider à m'améliorer ^^
Pas besoin de m'admirer Feli, je ne le mérite pas encore xD (je t'autoriserais à m'admirer dans quelques années, quand j'aurais sortis un recueil de mes nouvelles è_é)
(je suis soulagé maintenant ><) |
| | | Felicita-chan Disciple
Messages : 569 Réputation : 0 Inscription : 07/11/2012 Age : 26 Localisation : Isère Humeur : Joyeuse, un peu folle sur les bords x)
| Sujet: Re: Just a Doll ? Sam 8 Déc - 17:34 | |
| Je t'admires déjà c'est trop tard :p |
| | | Ichiigo59 Influant
Messages : 467 Réputation : 5 Inscription : 22/05/2012 Age : 29 Localisation : là bas Humeur : fgezfefzeezfa,k
| Sujet: Re: Just a Doll ? Dim 9 Déc - 0:58 | |
| Non, franchement c'est très bien écris et je peux déjà te faire une critique des personnages : Anthéa : tu lui donnes de superbes réactions de petites filles, ne voulant pas dénoncer ceux qui lui veulent du mal, de peur d'être abandonné. Ensuite vient la fugue mal calculé par-ce que quand on est petit, on ne pense pas à tout. ^^ Mais je trouve quelle a eu deux ou trois réactions un peu trop matures, vraiment pas grand chose. Mais quand tu lis l'histoire par moment tu peux peut-être parfois oublier que c'est une petite fille justement. x) Le frère : rien à redire, il est cruel mais fragile, il veut tout garder tel quel, et quand sa petite sœur plonge dans le silence, la culpabilité le rattrape. Vraiment je le trouve bien construit. La nourrice : la par contre ce personnage la je ne l'aime pas, il est trop superficiel, on ne sait pas dans quelle boite le ranger. Après je ne sais pas si c'est ta volonté ou alors juste que tu n'a pas voulu/pensé à l'approfondir. Mais au final c'est juste un personnage secondaire donc c'est vrai que c'est loin d'être important. ^^ Les quelques personnages très secondaires comme le vendeur, la première nourrice, etc, sont eux comme il faut, juste assez présent quoi. ^^ Voila c'était ce que je pense des personnages aux final. Bon aller je vais juste parler un peu de la chute par-ce que je l'ai apprécié. Impossible de la deviner dès le départ selon moi. Mais la poupée offerte peut mettre déjà sur la voie, par contre le passage frère/peur dans le magasin nous avance déjà un peu la fin avec les poupées presque humaines. ^^ Voila voila, c'est loin d'être très complet, si tu veux mon avis sur d'autres points de l'historie n'hésite pas à demander. ^^ Bien sur c'est juste un avis personnel, chacun ses goûts. Ah et viens sur skype de temps en temps, j'aimerais bien qu'on discute de ça un peu plus. ( Toi aussi Blues tu me dois une leçon sur les FanArts ! Et moi bien sur je te donnerais le peu de connaissances que j'ai sur l'html/css ) |
| | | Gungnir Flooder
Messages : 147 Réputation : 0 Inscription : 30/11/2012 Age : 29 Localisation : Devant mon ordi. Tout le temps. Humeur : Jovialité inaltérable
| Sujet: Re: Just a Doll ? Dim 9 Déc - 3:25 | |
| C'est assez bouleversant comme nouvelle. La petite Anthéa m'a fait beaucoup de peine surtout qu'elle était confronté à des êtres assez ou semblant assez cruels (son frère, Mme Swano). Et en fin de compte, sa seule allié est indirectement responsable de sa perte.
Ce qui arrive au Frère m'a beaucoup rappelé ce qui arrive a Heathcliff dans "les Hauts de Hurlevent" (si tu connais) et je pense qu'il faut éprouver un grand remord pour sombrer comme ça, et en faite, le Frère m'a fait un peu pitié
La fin est surprenante et je ne m'y attendais absolument pas. Passer d'un genre dramatique à un genre fantastique en un instant, je trouve ça assez intéressant et tu l'as très bien fait en plus.
Passion voulant dire souffrance, je pense pouvoir dire que c'est une nouvelle d'une grande passion. Bref, tu écris vraiment très bien Nana. |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Just a Doll ? Dim 9 Déc - 11:58 | |
| Merci pour ta critique Ichii ^^ Alors pour les réactions un peu trop matures d'Anthéa, je vais relire ma nouvelle et essayer de corriger ça (si je n'arrive pas à les identifier alors je ferais appelle à toi ><) Sinon, je n'ai pas approfondis le personnage de la nourrice puisque je ne voulais "l'utiliser" que pour "emmener le mal" dans la maison donc je ne voyais pas vraiment l’intérêt de s'attarder sur elle... Quant à ton sentiment vis-à-vis d'elle, il est tout à fait justifié mais je pense que, du fait de ne pas l'avoir vraiment travailler, chacun peut la voir comme bon lui semble (et je pense que c'est aussi ça la magie de l'écriture, on peut imaginer les personnages comme on veut avec le peu d'information que l'auteur nous donne sur eux ^^)
Sinon, Gun, je n'ai malheureusement pas encore vu les Hauts de Hurlevent (que j'espère pouvoir bientôt voir) mais je suis contente des tes impressions sur le frère puisque c'est bien le sentiment de pitié que je voulais que les lecteurs éprouvent pour lui.
Merci encore pour toutes vos critiques et tous vos commentaires TT |
| | | Atsuhiko Modérateur
Messages : 5994 Réputation : 26 Inscription : 28/04/2012 Age : 25 Localisation : Localisation à deux balles Humeur : Instable psychologiquement
| Sujet: Re: Just a Doll ? Dim 9 Déc - 19:20 | |
| Très bonne histoire comme la précédente (Meilleure ?). J'étais tellement à fond dedans que me sœur me parlait mais j'entendais rien, pas très bonne réaction de sa part :/. Continue de nous faire partager toute tes créations, je les suivrait chacune d'entre elles. Pour le moment j'attends impatiemment ce qui est à venir. |
| | | Koneko-chan Légende
Messages : 2154 Réputation : 7 Inscription : 26/06/2012 Age : 24 Localisation : Sur un nuage tout cottoneux~♥ Humeur : :3
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mar 11 Déc - 16:26 | |
| C'est.. très classe ! Franchement,je trouve ça très bien écrit,et,même si l'histoire est un peu hard,on accroche (en tout cas c'est mon cas). J'avoue que pour le frère,j'avais pitié mais j'étais en colère en même temps contre lui. La fin je dois dire que j'avais pensé à ce que la poupée deviendrait humaine,mais pas à ce qu'elle aspire la vie de sa propriétaire. Bref,je trouve que c'est une histoire vraiment bien écrite! |
| | | Ichiigo59 Influant
Messages : 467 Réputation : 5 Inscription : 22/05/2012 Age : 29 Localisation : là bas Humeur : fgezfefzeezfa,k
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mar 11 Déc - 19:25 | |
| Vivement ta prochaine nouvelle ! :p Comment ça je sais déjà quel en sera le sujet ? :3 J'adore ton style franchement, vivement notre prochain débat sur skype ! ^^ ( C'était pas mal enflammé la dernière fois, mais j'aime bien avoir des débats comme ça ) |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mar 11 Déc - 20:42 | |
| Eh ben non, tu n'en connais pas le sujet puisque c'est l'autre que je vais poster ! XP
(moi aussi, je pense que c'est ce genre de débats enflammées qui sont le plus constructifs ^^) |
| | | Felicita-chan Disciple
Messages : 569 Réputation : 0 Inscription : 07/11/2012 Age : 26 Localisation : Isère Humeur : Joyeuse, un peu folle sur les bords x)
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mer 12 Déc - 14:52 | |
| J'attend la suivante avec impatience |
| | | Ichiigo59 Influant
Messages : 467 Réputation : 5 Inscription : 22/05/2012 Age : 29 Localisation : là bas Humeur : fgezfefzeezfa,k
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mer 12 Déc - 15:59 | |
| Ça par contre c'est petit ! xD Pfrfr m'en fiche, un jour tu posteras bien l'autre. :p
( Oui c'est vrai. ^^ En plus on en est pas venu aux mains, donc ça va. x) ) |
| | | Nyush' ♥ Disciple
Messages : 864 Réputation : 5 Inscription : 23/07/2012 Age : 30 Localisation : Dans ta tête Humeur : Fait froid
| Sujet: Re: Just a Doll ? Dim 6 Jan - 23:06 | |
| Bon alors pour commencer, et bien j'ai lu ta petite nouvelle (pas si petite que sa d'ailleurs) il y a de sa quelques jours et j'te donne mon avis QUE maintenant, sorry o/
Sinon, oui c'est pas mal comme histoire ^^ Je trouve certes, assez bizarre les passages d'incestes, et le fait qu'en faite il tiens à prendre soin d'elle et qu'il s'inquiète pour elle. Mais mal grès tout (et là attention parlons peut parlons bien) : j'ai pris plaisir à te lire cher admin Nana !! ^3^ We, j'ai bien aimée =)
D'ailleurs, je me disait bien qu'il y aurais un truc "pas normal" avec cette poupée. Et dès la première fois où tu parle de cette boutique, j'ai pensée au film "la maison de cire" (que je n'ai sût regarder jusqu'au bout tellement j'ai eu l'envie de vomir, amis du genre gore bonsoir)
N’empêche que, l'âme de la petite qui a été comme "aspirée" petit à petit pour qu'elle donne vie à l'autre et qu'elle devienne elle même une poupée, sa j'y aurais pas pensée tiens =o |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mar 8 Jan - 20:19 | |
| Merci beaucoup Nyu plus court... ! Je suis contente que tu m'aies donné ton avis (même quelques jours après avoir lu ma nouvelle ^^)
J'espère pouvoir bientôt poster une autre nouvelle mais avec mes partiels j'ai pas vraiment le temps d'écrire en ce moment -_-' |
| | | Nyush' ♥ Disciple
Messages : 864 Réputation : 5 Inscription : 23/07/2012 Age : 30 Localisation : Dans ta tête Humeur : Fait froid
| Sujet: Re: Just a Doll ? Dim 13 Jan - 23:00 | |
| NYU !! De rien ^^ =3
Ah' ! Oui je te comprend .. moi je commence une semaine de partiels et de cours dès demain .. sa va être horrible T^T |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Just a Doll ? Dim 13 Jan - 23:25 | |
| |
| | | Yori-chii Disciple
Messages : 720 Réputation : 8 Inscription : 18/03/2013 Age : 30 Localisation : Rhônes-Alpes Humeur : Démoniaquement Poire °^°
| Sujet: Re: Just a Doll ? Dim 11 Aoû - 15:10 | |
| Je viens de réussir à mettre des mots sur l'impression que j'avais depuis que j'avais lu cette nouvelle -enfin !-. C'est vrai que c'est glauque, quand même, on va pas le cacher x) Mais 'fin, justement. Tu dis les choses comme elles sont. C'est quelque chose que certains ne peuvent pas faire, parce qu'ils ont peur de ce que vont penser les autres en la lisant.
Pour les personnages, j'avoue qu'il n'y a que le frère qui m'a laissé perplexe. Je me suis demandée ce qu'il aurait fait si sa soeur se serait rétablie. Après avoir vécu quelque chose du genre, est-ce qu'il aurait fait en sorte à reprendre son "quotidien", ou est-ce qu'il aurait changé et pris soin d'elle d'une meilleure façon ? Tes nouvelles me font réfléchir, Nana ^^' |
| | | Tilysa Sensei
Messages : 1598 Réputation : 9 Inscription : 10/11/2014 Age : 32 Localisation : La planète lointaine Humeur : Tu es heureux ? Y'a intérêt :D
| Sujet: Re: Just a Doll ? Lun 17 Nov - 7:14 | |
| Une histoire super bien écrite, même les passages les plus glauque sont génial. Tu as beaucoup de talent Admin. ^^ Sa ma même donner une idée d'écrire des histoires, mais sa doit demander un travail de titan car vus que tu la écrit pendant 1 ans. x) Sinon encore une fois une histoire vraiment sympatique. |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Just a Doll ? Lun 17 Nov - 18:13 | |
| Ca faisait longtemps que personne n'était passé par ici *O* NaNa contente !
Merci pour ton commentaire ^^ En fait, c'est pas vraiment que ça me demande un travail de titan, je mets souvent du temps à les écrire parce que soit j'ai pas le temps, ou alors pas la motivation et parfois pas d'inspiration... Avant aussi c'était plus rapide parce que j'étais seule donc j'avais pas de facteur externe qui venait me perturber xD Quand t'as quelqu'un occupé à côté de toi et qui fait du bruit c'est plus compliqué parce que t'es moins dans ton monde ^^' |
| | | Tilysa Sensei
Messages : 1598 Réputation : 9 Inscription : 10/11/2014 Age : 32 Localisation : La planète lointaine Humeur : Tu es heureux ? Y'a intérêt :D
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mar 18 Nov - 6:56 | |
| Ah ça quand on a envies d'être tranquille quand il faut. ^^ N'empêche que tu as vraiment beaucoup de talent, moi même j'aurais mis plus de temps. Et c'est vrai qu'il faut aussi l'inspiration et la motivation, les moteurs clefs. |
| | | KeyTsubasa Sensei
Messages : 1123 Réputation : 12 Inscription : 13/10/2014 Age : 28 Localisation : Mon appart Humeur : Feufeu !
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mar 18 Nov - 12:35 | |
| J'ai enfin eu le temps de la lire yihaaa !!
1ère impression : Mon Dieu mais c'est génial !!! Bon j'avoue je m'attendais à la fin que la petite devienne une poupée mais je m'attendais pas du tout à ce que la poupée devienne une personne ou redevienne je sais pas trop !!
Tu écris très bien, tu arrive à personnifier les éléments du décor pour retranscrire les émotions et la description de manière fluide, tu évites d'aller trop dans les détails lors des scènes hards *qui le sont déjà bien assez* et tu laisses un tas de mystères sur la fin ^^
Parce que oui moi j'ai un tas de question après cette fin et, à la fois c'est frustrant et réjouissant car il faut toujours du mystère !!
Enfin bref moi j'ai aimé cette nouvelle, je ne dirais pas qu'elle est glauque car si j'ai bien compris l'époque de la nouvelle, l'inceste était quand même assez présent du coup c'est triste et malsain mais c'est la réalité de l'époque... Après l'élément de la poupée est très bien trouvé car au début un réconfort elle devient source d'effroi et de tragédies. La poupée évolue donc comme le personnage du frère dont on arrive difficilement à déterminer la psychologie tantôt violent et tantôt affectueux avec sa soeur *un vrai tordu ce gars Oo*.
Après je n'ai qu'une petite chose à te demander : La petite Anthéa n'évolue pas trop ou du moins on ne voit pas énormément l'évolution du personnage. Alors est-ce parce que lorsqu'elle devient poupée elle ne possède plus de psychologie ou est-ce juste par ta volonté que le processus de transformation de la petite n'est pas retranscrit de façon psychologique ? *je sais pas si ma question est très claire xD*
Voilà voilà c'était mes impressions sur ta nouvelle, tu as beaucoup de talent n'hésite pas à nous envoyer d'autres écrits :3 En attendant je vais voir les autres qui sont sur le forum o/ |
| | | NaNaOsakiSan Légende
Messages : 7543 Réputation : 49 Inscription : 06/03/2012 Age : 30 Localisation : Partout et nul part Humeur : I see you...
| Sujet: Re: Just a Doll ? Mar 18 Nov - 17:39 | |
| *O*Je suis trop contente d'avoir de si bons retours ! La bibliothèque est une partie un peu délaissée du forum du coup, ça fait vraiment plaisir quand quelqu'un y passe >.<
Pour les autres nouvelles, j'espère que tu seras pas trop déçu, je les trouve moins abouties mais en même temps, je les ai écrite bien avant (la première date de la seconde >.>).
Pour répondre à ta question Key, on ne voit pas Anthéa évoluer psychologiquement car pour elle, le temps s'est arrêté. C'est un peu comme si on mettait pause dans un jeu, le temps continue de couler pour nous mais le personnage n'évolue plus, n'avance plus. Enfin, c'est l'idée que j'en ai moi mais je pense que chacun à sa propre version de l'histoire et je trouve que c'est ce qui es magique ^^
Sinon, j'espère pouvoir poster quelque chose de nouveau bientôt ! J'en ai commencé une il y a quelques mois mais avec le manque de temps, elle est un peu en stand-by... (pourtant, scénaristiquement, j'ai assez bien en tête ce que je veux xD) |
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| Sujet: Re: Just a Doll ? | |
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